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Le faux christianisme

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Aujourd’hui, millions après millions de gens dans le monde professent avoir la foi en le Seigneur Jésus-Christ et être nés à nouveau par l’Esprit de Dieu.  Ils disent qu’ils L’aiment et L’adorent.  Ils disent qu’ils ont eu une expérience en Lui dans laquelle ils ont trouvé une nouvelle vie, un but, une direction, un accomplissement, la joie et la paix.  Et cependant, ils sont l’ivraie dont on parle en Matthieu 13, 24-43.  Ce sont les descendants des pharisiens, des sadducéens et des scribes.  Ce sont les vipères auxquelles Jean le Baptiste s’adressa avec audace et pleine conviction.  Ce sont les ennemis du Seigneur et de tous ceux qui adorent le Seigneur en esprit et en vérité.

Comment est-ce que je le sais ?  Il y a de nombreuses années, en 1976, après que mon épouse et moi ayons reçu l’Esprit de Dieu, Dieu commença à nous révéler les façons de faire absolument blasphématoires et hypocrites de nombreuses personnes qui vont à l’église.  Alors qu’Il nous emmenait hors des systèmes d’églises, et nous recevait comme Son fils et Sa fille, nous avons commencé à voir la différence entre le blé et l’ivraie.

Ces gens-là font semblant.

Au premier abord, l’ivraie peut ressembler au blé, mais ils ne sont pas semblables.  A quoi ressemblent-ils ?  Comment se conduisent-ils ?  Il se peut que vous soyez surpris.

Voici comment : Ils sourient, vous serrent la main, vous donnent une tape sur le dos, vous flattent à l’occasion (disant parfois qu’il s’agit d’un compliment), et vous saluent en rue.  Ils prient et sont souvent fiers de leur façon de prier.  Certains vont même jeûner.  Ils lisent leur Bible, font des études de la Bible, mémorisent les Écritures, distribuent des tracts, donnent leur témoignage à leurs voisins, leurs amis et aux étrangers.

Certains ont des codes vestimentaires ; les femmes ne portent que des robes (certaines seulement des longues robes), des cheveux longs (certaines ne les coupent jamais), des manches longues et parfois elles se couvrent la tête ; certains rejettent aussi l’usage du maquillage.  Ils ne jurent pas (jurer de façon vulgaire) ; certains ne boivent pas ; nombreux ne fument pas et ils s’abstiennent presque toujours de la consommation de drogues. Certains évitent d’aller au cinéma et même de regarder la télévision.

Assez souvent, on peut détecter leur esprit, y observant quelque chose de religieux.  Ils se comportent d’une certaine façon, et font souvent montre d’une humilité et d’une piété affectées.  Ils font tout leur possible pour être polis, courtois, respectueux, et prévenants, mais lorsqu’ils sont mis à l’épreuve, ne fut-ce qu’un peu, habituellement ils échouent misérablement.

Leurs vies tournent inévitablement autour d’une église.  Ils vivent assez bien pour leurs études de la Bible, leurs services religieux réguliers, et certains même pour des réunions de prière.  Il y a plusieurs choses qui les motivent à participer : « N’abandonnons pas notre assemblée… » (Hébreux 10, 25.) est un perpétuel instrument utilisé pour persuader les adhérents de s’impliquer complètement ; il se peut qu’il y ait un prêcheur charismatique ou éloquent, des présentations de sujets fascinants ou sensationnels, des activités spéciales telles que des orchestres venus d’autres villes, des chorales ou des conférenciers, ou tout simplement des interactions avec des amis.  Ces gens-là croient que le christianisme consiste en beaucoup des choses dont je viens juste de parler, tout spécialement aller à l’église.

Voici l’essence de toute l’affaire : ces gens-là, dans les désirs de leur chair, se sont leurrés en pensant qu’ils font les choses qui plaisent à Dieu et qu’Il requiert.

Nous avons eu affaire à ces gens à de nombreuses reprises, que ce soit dans le contexte de la vie de tous les jours ou un contexte spirituel.  En réalité, ils ne sont pas du tout ce qu’ils croient ou prétendent être.  Certains pensent peut-être qu’ils ont des standards et des principes élevés selon lesquels ils vivent, mais j’ai constaté qu’ils ne les mettent en pratique que lorsque cela leur convient, leur rapporte, ou s’ils y sont contraints.  Souvent, leur « standards élevés » représentent davantage ce qu’ils attendent des autres que ce qu’ils attendent d’eux-mêmes.

Ces gens-là font semblant.  Ils sont arrivés à la conclusion qu’une apparente piété est le véritable culte rendu à Dieu.  Ils pensent que leurs habits, leurs grâces sociales, une conduite contrôlée au niveau de leur personnalité et de leur attitude, et leur participation dans leur église sont l’essence du christianisme.  En faisant ces choses, ils croient satisfaire Dieu et Ses exigences sur leurs vies.

Leur foi en Christ était une façade et la réalité n’était tout simplement pas là.

Entrons dans la réalité et mettons tout cela à l’épreuve.  Nous avions des voisins « chrétiens » dont les enfants jetaient les crottes de leur chien de leur jardin dans le nôtre.  Lorsque nous en avons fait mention à leur mère, elle se moqua de nous.  Lorsque, afin de ne pas utiliser de produits chimiques sur notre pelouse, nous enlevions les pissenlits de notre jardin à la main, ils se moquèrent de nous ouvertement, et nous méprisèrent pour cette raison.  Leur fils roulait sur son vélo tout-terrain sur la rue, constamment, bruyamment, et illégalement, et lorsque nous nous en sommes plaints, ils nous haïrent.  Ils avaient un chien qui m’attaqua à une reprise et qui attaqua mon épouse durant sa grossesse à une autre reprise ; lorsque je les en ai informés, ils n’ont rien fait.  Lorsque le laitier fut attaqué quelques jours plus tard, ils se débarrassèrent du chien.  Ils firent circuler des rumeurs à notre sujet dans le voisinage, et nous fûmes alors haïs par d’autres.  Ce voisin rassembla un jour un groupe d’hommes pour « se débarrasser de nous » lorsque nous l’avons confronté à propos de sa conduite malhonnête dans la gestion des affaires de la communauté (il servait ses propres intérêts au conseil de direction plutôt que de se préoccuper des intérêts de la communauté comme il aurait dû), et ils se débarrassèrent bien de nous ; il utilisa même les Écritures pour ce faire, tout en buvant une bière avec les garçons.

Un tel événement n’est pas peu commun ; j’en parle comme un exemple personnel mais très représentatif (et classique) des gens religieux.  Il y a différents niveaux d’hypocrisie chez les gens, qu’ils soient ou non religieux, et je ne dis pas que tous les gens religieux sont aussi flagrants que ceux-ci.  Cependant, je n’ai aucun doute que si d’autres gens religieux avaient des années pour montrer leurs couleurs comme ceux-ci l’ont fait, ils feraient de même.

Mon but ici n’est pas de laisser parler l’amertume ou de me venger, mais plutôt de faire comprendre ma position à partir d’une expérience personnelle dont d’autres peuvent bénéficier.  Si cet écrit vient jamais à l’attention des personnes dont je parle, ils sauront à qui je fais référence.  Qu’ils soient certains que j’ai le désir et l’intention de leur pardonner s’ils se repentent et, en fait, je leur ai déjà pardonné.  Cependant, ils ont servi comme un exemple d’hypocrisie nécessaire, que Jean le Baptiste, Paul, de nombreux prophètes et le Seigneur Lui-même ont condamné en des termes on ne peut plus clairs.

J’ai fait mention de cet exemple à cause de la tenue religieuse de ces gens.  Ils citaient les Écritures, la femme vint nous voir pour avoir notre soutien contre l’avortement ; les femmes portaient presque toujours des robes (excepté lorsqu’il faisait chaud quand les adolescentes mettaient des maillots de bain minuscules) ; elles portaient les cheveux longs ; ils allaient à l’église très régulièrement ; ils avaient des amis religieux, des activités religieuses, et des « témoignages » religieux ; ils avaient des « réunions de famille » le dimanche, et restaient entre eux ; ils ne travaillaient pas le dimanche, et assistaient aux services avec un degré de consécration que beaucoup n’ont pas ; le père nous faisait toujours signe de la main, bien qu’il regardait souvent ailleurs lorsqu’il le faisait ; la mère essaya d’être amicale avec nous à beaucoup de reprises, mais, bien que nous espérions et en étions reconnaissants, nous savions que tout cela serait bientôt contredit par la réalité des choses, sur laquelle, il semblait, ils n’avaient aucun contrôle.

Ils sont très fiers d’être associés à la Bible, et cependant ils sont grossièrement ignorants de Son contenu.

Leur foi en Christ était une façade et la réalité n’était tout simplement pas là. « Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. »  Je crois, cependant, qu’ils pensaient vraiment que ce qu’ils avaient était la chose véritable.  Nous avons vu des gens qui professent la foi emprunter et ne pas rendre, faire des promesses et ne pas les tenir, s’engager et rompre leurs engagements, et ce sans même s’excuser.  Nous les avons vus se raidir de froideur à notre égard parce que nous disions quelque chose de contraire à leurs doctrines, et le rester, sans aucune explication ou tentative de réconciliation ou de comprendre.  Nous les voyons courir dans la peur, se cachant de nous ; leurs prédicateurs ont prêché contre nous sans s’être renseignés sur ce que nous avions dit ou la raison pour laquelle nous l’avions dit, se basant purement sur des on-dit. Même les courts de ce monde sont dans l’obligation de rassembler des évidences ou des preuves, d’accorder un procès et de donner l’occasion aux accusés de se défendre.  Mais pas ces gens religieux ! Ils se sentent menacés et ils frappent immédiatement, sans prévenir, comme une vipère, sans être provoqués de façon intentionnelle, recherchant leur bénéfice et leur protection.  Ils se fichent pas mal de leur voisin !

Nous n’allons pas « à l’église ».  Nous avons souvent senti l’attitude moralisatrice de ceux qui passent en voiture pour aller à l’église (non pas parce que nous étions sur la défensive ou nous sentions coupables) dirigée à notre encontre parce que nous déclarons ouvertement que nous croyons en Christ et Le servons, et cependant nous ne Lui rendons pas un culte à leur façon ou comme ils pensent que nous devrions le faire.  Nombreux sont ceux qui se sont répandus en injures contre nous sans justification.  Nombreux sont ceux qui m’ont condamné comme un faux prophète, un gourou de secte, et cependant, ils ne m’ont jamais rencontré, parlé ou n’ont jamais entendu ce que je crois ou enseigne.  Ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous discréditer parce que nous prêchons ce qu’ils n’ont jamais entendu et ne veulent pas entendre.  Ils sont très fiers d’être associés à la Bible, et cependant ils sont grossièrement ignorants de Son contenu.  Lorsque j’attire leur attention sur des passages qu’ils ne connaissent pas, ils refusent d’entendre.  Ils ont leurs quelques versets préférés et même de ceux-là ils n’en ont que faire, comme leurs vies le démontrent.

Ils parlent élogieusement de Paul, Pierre, et des prophètes, ainsi que du Seigneur, mais je sais ceci : si un de ces saints ou le Seigneur était ici aujourd’hui, ces gens religieux seraient les premiers à les lapider.  Les religieux d’aujourd’hui crucifieraient le Seigneur en un éclair ; ils le font maintenant.  Je viens au Nom du Seigneur et ils me le font.  Jésus vint en dehors de l’établissement religieux, tout comme Paul et les autres disciples, et c’est l’établissement religieux qui les a tués, pas les gens ordinaires, pas les romains, et pas les païens.

Les gens religieux ont des choses à perdre – leur congrégation, leur statut, leurs revenus et leur gloire ; ils ont du pouvoir avec les gens et une emprise sur eux, et ils ne veulent pas le perdre ; ils ont des amis et de la famille, des contacts d’affaire, des idoles et des péchés auxquels ils accordent plus de valeur qu’à la vérité, la justesse, la justice, la miséricorde et Dieu.  Les gens religieux aiment les plaisirs et eux-mêmes plus que Dieu.  Ils sont religieux au Nom du Christ, pas pour Son bien, mais pour ce qu’ils peuvent en retirer – tout à fait le contraire du vrai culte.

Vous « allez à l’église » plutôt que d’être l’Église.

Dans leurs églises, ils donnent l’apparence d’être sacrificiels et désintéressés, et cependant leurs églises ne sont que des clubs sociaux pour le divertissement, avec des avantages de toutes sortes.  Alors quelle est la différence entre les organisations religieuses et les divers clubs et organisations séculiers du monde ?  Dans le monde, ils n’utilisent pas le Nom du Seigneur, alors que dans les cercles religieux ils le font.  Les religieux prennent le Nom du Seigneur en vain et de cette façon boivent des volumes de damnation, ajoutant péché à péché.

Allez-y, hypocrites ; buvez jusqu’à la lie.  Vous croyez que vous pouvez tromper Dieu ? Dieu est aveugle et stupide, après tout !  Ou Il n’est pas vraiment là, n’est-ce pas ? Vous ne croyez pas vraiment qu’Il est là ou vous n’oseriez pas faire les choses que vous faites ou dire les choses que vous dites.  Vous simulez la droiture et parlez comme si vous étiez remplis de l’Esprit de Dieu, mais vous êtes les enfants du diable, qui ment en disant des vérités, qui détruit en étant aimable, qui n’a que faire de la réalité.

Satan est l’entité la plus religieuse qui soit sur terre, et toutes les églises sont les portes de l’Enfer qui sont constamment ouvertes pour séduire les ignorants, les simples, ceux qui sont satisfaits d’eux-mêmes, et ceux qui sont égoïstes au travers des apparences de piété que l’on nomme « rendre un culte ».  Vous « allez à l’église » plutôt que d’être l’Église ; vous dites Ses louanges avec vos lèvres, tandis que vos cœurs sont remplis d’adultère et de prostitutions.  Vous voulez vous prendre du bon temps, appartenir, être apprécié et admiré pour votre sainteté.  Vous recherchez à avoir le meilleur des deux mondes.  Vous parlez de façon éloquente avec vos versets des Écritures, vos prières publiques et vos doctrines, mais vous n’avez que faire de la véritable droiture.  Vous vous servez du Seigneur, cependant, et L’utilisez pour tout ce que vous pouvez obtenir de Son Nom.

Bâtards que vous êtes ! Comment pouvez-vous échapper à la damnation qui vous attend ? Dans votre ignorance et votre méchanceté, vous persécutez celui qui est droit, tous ceux qui disent la vérité et qui y inscrivent leurs pas.  J’ai des choses à vous dire.  Le Seigneur en a fini de fermer les yeux.  Vous allez sûrement me condamner pour le langage et le ton utilisés dans cet écrit, disant, comme certains l’ont déjà fait, « Il n’utilise pas un langage qui convient à un enfant de Dieu », ou « Il est amer », ou « Il est critique », et un millier d’autres choses.  Votre feint langage pieux est tout ce que vous avez, alors vous me condamnez parce que je vous confronte avec réalité.

Vous êtes, en effet, comme les pharisiens et leurs enfants !

Est-ce que vous croyez qu’un chrétien ne devrait pas être en colère, sauf votre sorte de colère et « juste indignation » ? Est-ce que vous croyez que je n’ai pas le droit de critiquer ? Et si c’était Dieu qui m’envoie comme un de Ses saints dont Jude parle, pour vous dire vos péchés, « pour convaincre tous les impies d’entre eux de toutes leurs oeuvres d’impiété qu’ils ont impiement commises et de toutes les paroles  dures que les pécheurs impies ont proférées contre Lui » ?  Vous croyez que le Seigneur n’est pas encore venu avec Ses saints pour ce faire ?  Vous attendez d’abord la fin du monde ?  Vous vous attendez à ce que le ciel s’ouvre dans un éclair de lumière magnifique ?  Vous vous attendez à voir le Seigneur en personne, chevauchant littéralement sur un cheval blanc ?

«  Malheur à vous tous qui voulez le jour du jugement de DIEU ! Pourquoi donc voudriez-vous voir DIEU, ou qu’Il vienne ?   Lorsque Dieu vient, ce sera avec de mauvaises nouvelles avant de bonnes nouvelles, le pire des moments, et non le meilleur des moments.  Voila comment c’est : un homme échappe à un lion pour se jeter dans les mâchoires d’un ours.  Une femme rentre à la maison après une dure journée de travail et se fait violer par un voisin.  Lors de la venue du Seigneur, nous faisons face à la dure réalité, pas à la fantaisie—un nuage noir sans rien de bon. » (Amos 5, 18-20 Traduit d’après The Message de Peterson)

Fous, damnés et mauvais !  Est-ce que ce sont des paroles prononcées à la légère ? Non.  Damnés parce que vous ne croyez pas, et fous parce que vous dites qu’il n’y a pas de Dieu, bien que vous professiez croire en Lui et Le connaître, tout comme les pharisiens professaient que Dieu était leur père.

Jésus leur dit :

« Mais Lui, répondant, leur dit : Quand le soir est venu, vous dites : Il fera beau temps, car le ciel est rouge ; et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est rouge et sombre. Vous savez discerner l’apparence du ciel ; et ne pouvez-vous pas discerner les signes des temps ? »  (Matthieu 16, 2-3 FDB)

Vous êtes, en effet, comme les pharisiens et leurs enfants ! Ils ne croyaient pas et vous non plus.  Enfants de l’enfer, vous multipliant, vous détruisant, opposant la vérité amèrement, tout en prétendant en être les justes gardiens !

Est-ce qu’il y a qui que ce soit qui croit dans ces églises ?  Dieu souffre pour ceux qui Lui appartiennent qui souffrent dans ces systèmes faits par les hommes en Son Nom.  Sortez !  Sortez du milieu de ceux qui sont faux, idolâtres, adultères, et menteurs.  Sauvez-vous du courroux de Dieu qui se déverse maintenant sur les hypocrites et leurs façons de faire.  Suivez le Seigneur en dehors du camps, en dehors des portes, et souffrez ce que vous devez souffrir, mais délivrez vos âmes de l’enfer et de la mort.  Arrêtez de vous leurrer ! Vous ne pouvez pas tromper Dieu ou échapper aux conséquences de vos petits jeux.  C’est la raison pour laquelle vous souffrez même maintenant.

Pourquoi la maladie frappe-t-elle dans vos maisons ?  Pourquoi avez-vous des difficultés financières, des enfants rebelles, le divorce, des problèmes, des peurs, des tracas et des sentiments d’impuissance de toutes sortes, des prières timides qui restent sans réponse, des conflits et du mal ?  A quoi d’autre pourriez-vous bien vous attendre lorsque vous célébrez des fêtes païennes au Nom du Seigneur, soumettez vos enfants à des préceptes et une éducation du monde, rougissez lorsque le Nom de Jésus est mentionné dans des conversations de tous les jours en dehors du contexte religieux, et même dans un contexte religieux, et Le reniez à chaque fois que vous en avez l’occasion ?  Vous discutez de vos hobbys, de vos animaux de compagnie, du temps, des affaires, de votre famille, de votre travail, de vos problèmes, de vos maux, de votre jardin, des sports, des émissions de TV, des doctrines et des églises, et ainsi de suite ; mais lorsqu’il s’agit de Jésus-Christ, Celui dont il s’agit, Celui devant Lequel tout genou fléchira et toute langue confessera qu’Il est Seigneur, Celui Qui a acheté votre rédemption en payant un prix effrayant, vous changez de sujet ou vous l’évitez complètement.

Faites ce qui est juste, pas ce qui est religieux.

Après tout, les affaires, votre confort personnel, votre intimité, passent en premier, n’est-ce pas ?  Il ne faut pas compromettre l’approvisionnement qui vient du Pourvoyeur en parlant du Pourvoyeur et en offensant ainsi ceux par lesquels Il pourvoit !  Non, non ! Vous allez vous appliquer pour prendre des rendez-vous d’affaires et prendre soin de ce qu’Il a pourvu, mais lorsqu’il s’agit de L’honorer comme il se doit, comme lorsque, par exemple, vous devez rencontrer un frère dans le Seigneur pour discuter d’affaires qui lui causent problème, et pour lesquelles vous portez quelques responsabilités, et bien, c’est tout autre chose.

Il ne s’agit pas tant de sortir des théâtres de l’hypocrisie, que de les faire sortir de vous ; les deux doivent être accomplis ; les deux vont de pair et s’encouragent mutuellement.  Faites ce qui est juste, pas ce qui est religieux.  Au diable vos services d’église et vos temps de culte et de louange !

« Je ne peux souffrir vos rencontres religieuses.  J’en ai marre de vos conférences et de vos conventions.  Je ne veux rien avoir à faire avec vos projets religieux, vos slogans et buts prétentieux.  Je suis malade de vos systèmes de collecte d’argent, de vos relations publiques et des images que vous faites.  Je n’en puis plus d’entendre votre musique égocentrique et bruyante.  Quand est-ce que vous avez chanté pour Moi la dernière fois ?  Est-ce que vous savez ce que Je veux ?  Je veux la justice, abondante comme l’étendue des océans.  Je veux l’équité, abondante comme des rivières.  C’est ça que Je veux.  C’est tout ce que Je veux. (Amos 5, 21-24, traduit d’après The Message de Peterson.)

Ces choses-là sont une abomination pour Dieu parce qu’elles sont fausses, et, dans votre cœur, vous assassinez votre frère en ne prenant pas vos responsabilités à son égard, en l’ignorant, en ne vous soumettant pas à lui et à d’autres, à la justice, à vos frais si nécessaire, et c’est nécessaire.

Nombreux sont ceux qui reçoivent des faux esprits et qui croient avoir reçu l’Esprit de Dieu.

Sortez des prostitutions, et Dieu les fera sortir de vous.  Repentez-vous et croyez.  Honorez Dieu, recherchant Son honneur, et non celui des autres ou le vôtre.  Agissez de façon juste ; confiez votre chemin à Dieu en réalité ; prenez votre croix ; reniez-vous ; humiliez-vous ; priez sincèrement ; recherchez Son visage ; détournez-vous de vos méchantes voies, et, en effet, Il vous donnera cette vie abondante qu’Il a promis.  Sa parole est bonne.  Il entendra, pardonnera, et guérira toute la sphère de votre existence, sans rien négliger.

« Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu?  (Micah 6, 8 FDB.)

Nombreux sont ceux qui ne sont pas dans les systèmes d’église et ne s’en portent pas mieux.  Ils sont trompés par les systèmes d’église en eux, par de fausses doctrines – des doctrines de démons qu’ils croient être vraies.  Beaucoup de doctrines auxquelles ils croient sont des mensonges, des concoctions diaboliques dont le but est de tromper, aveugler, et détruire de façon si agréable.  (Lisez Les doctrines diaboliques (seulement disponible en anglais))  Nombreux sont ceux qui reçoivent des faux esprits et qui croient avoir reçu l’Esprit de Dieu.

Ai-je été caustique ?  Oui !  Et je ne fais aucune excuse pour cela.  Est-ce que vous préféreriez que Dieu vous détruise comme Il a détruit les gens au temps de Noé ou de Lot ?  Est-ce que ça n’était pas plein de vitriol ?  Et Ananias et Sapphira (Actes 5) ?  « La honte soit sur Dieu !  Ça n’est pas de l’amour, n’est-ce pas ?  Il ne ferait pas une chose pareille ! »  Détrompez-vous.  Il n’a pas changé.

Une fois, nous avons assisté à un service dans une église pour essayer d’établir une relation avec des gens que nous connaissions.  Ce fut horrible.  Cela se déroulait dans un petit bâtiment, et il n’y avait que quatre familles présentes, y compris celle du pasteur, en dehors de la nôtre.  La musique était amplifiée par des haut-parleurs et le bruit était assourdissant.  Les enfants se bouchaient les oreilles et un d’entre eux se plaignait d’un mal de tête.  Pour contrôler le son, ils avaient mis des cartons à œufs aux murs et au plafond.  Lorsque vous augmentez le volume de la musique pour assourdir et décorez pour étouffer le bruit, ce qui en résulte est assourdissant et étouffant !  Mais ils démontrèrent la joie et la vie de leur dieu et de leur église !

Leur culte n’était pas de Dieu à tout le moins.

Une femme ulula, telle une femme arabe du moyen orient.  Le prêcheur se leva dans son costume à trois pièces, se rengorgea, donna une représentation, et fit son sermon, sa femme l’encourageant par des « Prêche, prêcheur ! »  Les nouveaux venus étaient supposés être submergés, ou du moins impressionnés, par l’esprit de l’endroit.  N’est-ce pas juste comme les prophètes de Baal qui essayent de se faire entendre de Dieu en poussant des cris, en sautant et en faisant du bruit ?  Après le service, les discussions à propos de Dieu furent éteintes comme un interrupteur, comme pour dire : « Nous sommes des gens réels aussi ; nous savons que vous n’auriez pas pu le dire en voyant la façon dont nous venons de nous comporter, mais nous allons le prouver sans perdre de temps. »  Ils engagèrent des conversations strictement mondaines.  Je ne saurais dire exactement pourquoi ils le firent, mais ils le firent.  Plusieurs années plus tard, la pensée me vint à l’esprit qu’ils voulaient éviter toute conversation importante ou tout examen de l’idiotie que venait juste de se terminer.  Les conversations mondaines furent utilisées pour protéger les ténèbres de toute lumière qui viendrait les mettre à jour.

Mais je sais une chose : Leur culte n’était pas de Dieu à tout le moins.  Ce n’était qu’une façade, des mensonges et des divertissements.  Et avoir à entendre les « Oohh, Jéééssuuuus ! » avec emphase, à répétition.  Quelle horreur !  Si Jésus avait été là, est-ce là la façon dont ils agiraient envers Lui ou comment ils établiraient des rapports avec Lui ?  C’est la même chose que de Lui vomir à la figure !  Quelle insulte !  Comme c’est dégoûtant ! Comme Il doit être rempli de chagrin qu’ils rendent un culte à leur dieu et se conduisent d’une telle manière en Son Nom et enseignent à d’autres à faire de même !  En vérité, c’est à Baal qu’ils rendent un culte.  Cependant, eux, ils croient qu’ils sont les seuls à rendre un vrai culte à Dieu dans toute la ville.

Voici maintenant un scénario satirique (par opposition à la farce que je viens juste de décrire) :

Nous sommes à quelques jours de la Pentecôte.  Pierre a travaillé à son sermon pour ce grand événement.  Il grève son traitement de ministre du culte par le coût de toutes les plumes et des parchemins.  Sa poubelle est remplie de papyrus chiffonnés à cause de toutes ses tentatives pour dire les choses correctement.  Il ne faut pas gâcher ce sermon-là !  Jacques et les autres sont partis du matin au soir, distribuant des tracts pour inviter tout le monde au  grand rassemblement.  Le tract se lit comme ceci :

« De la part de : La communauté confrérie Saint-Jacques unie libre grâce pentecôtiste baptiste évangélique fondamentale réformée réformant réforme des frères du Saint-Esprit église mondiale des saints des présents jours de la trinité bénie.

Nous vous invitons cordialement à notre service pentecôtiste ce dimanche à 11 heures précises qui sera tenu dans notre toute nouvelle merveille architecturale, notre église qui se situe au coin de la rue principale et de la grande avenue.  C’est le bâtiment avec le plus haut clocher et un néon en forme de croix au sommet.  Vous ne pouvez pas le rater !  Vous devriez aussi remarquer l’enseigne (NDT : l’enseigne ou le signe, pour garder le jeu de mots avec la phrase suivante). C’est un jour de signes, n’est-ce pas ?  Et ces signes peuvent aussi être de telles merveilles. (Tout qui souhaite faire une donation pour l’enseigne est le bienvenu.  Nous ne pouvons pas le faire sans votre aide !)

L’orateur sera le célèbre très révérend docteur évêque Cephas Simon « Pierre » Pêcheurd’hommes, B.A., B.Ed., M.D., M.Th., LL.D, D.D., D.Litt., Ph.D., appelé affectueusement « Pasteur Pierrot » par son troupeau.  Il sortit avec distinction du séminaire Gethsémani Golgotha Reniement du Chant du Coq Déité Trinité après avoir voyagé avec le ministère pendant plus de trois ans.  Il figurait dans les 12 premiers des 500 à être choisis pour recevoir l’ordination lors d’une cérémonie haute en couleurs qui prit place sur une plage il n’y a pas très longtemps, après quoi il répondit correctement à trois questions difficiles et cruciales.  Il fera son sermon à propos de sujets qui ont une grande importance pour tous et tout un chacun, sur des choses que vous avez faites et leurs implications.  Vous allez entendre un prêche sacré, de la musique sacrée et le témoignage de nombreuses autres personnes !  Le service sera agréable, vous poussera à la réflexion, vous inspirera, vous excitera et sera pertinent.  Vous vous sentirez très bienvenu !

Le groupe de sensibilisation musicale des harpistes de la foi davidique avec les doigts sacrés de harpistes de concerts se chargera gracieusement de la musique.  Vous apprécierez une chorale géante faite de 500 belles voix qui chanteront des hymnes anciens et nouveaux, relevée par une technologie de production de son et d’acoustiques de pointe et une ingéniosité d’éclairage à vous couper le souffle.  Du café et des sandwiches seront servis après le service.  Permettez que vos enfants fassent usage des services de garde d’enfants disponibles.   Amenez un ami.  Après le service et le dîner, nous tiendrons un atelier sur les guérisons et les dons du Saint Esprit, pour tous ceux qui sont intéressés, avec des orateurs de motivation chrétiens très en vue.  Pour plus de détails, composez… »

Déversant ses commentaires de la Bible, le très révérend docteur évêque Pierre se donne du courage grâce à ses souvenirs de ses études et expériences du passé, s’assurant minutieusement d’appliquer tous les principes de prêche qu’il a appris de Jésus.  Ce sermon est très important.  Beaucoup de choses en dépendent. (Et n’oublions pas l’importance du message !)  Ils ont dépensé des centaines de deniers en frais de publicité.  L’orchestre coûte des milliers ; il est vrai que ce sont des stars de l’enregistrement de musique gospel. Les robes de la chorale ont entamé le budget substantiellement.  Les enseignants de l’atelier doivent être payés eux aussi.  Cependant, ils ont collecté de l’argent par des bazars, des lavages de chars, des soupers potlucks, des ventes de bricolages et de la littérature chrétienne.

Ils ont certainement de la publicité, même si elle est négative.  Ils ont créé beaucoup de controverse récemment, ils ont même été accusés d’être une secte.  Mais ils sont connus.  Il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne soient en première page du journal.  Cela embête un peu le frère évêque Pierre et les autres.  Ils croient qu’il est important d’avoir le respect et une bonne réputation parmi les gens, et tout spécialement avec les autorités.  Ils viennent tout juste de faire enregistrer leur église auprès du gouvernement romain pour déduction de taxes, exemptions et autres, avec l’approbation d’Hérode, gagnant autant de support que possible auprès des païens, financièrement et autre, pour pouvoir leur tendre la main et les sauver.  Ayant besoin de leur coopération et de leur bon vouloir, c’est une situation bien délicate.  Personne, et je dis bien personne, ne peut jamais accuser le très révérend docteur évêque Pierre de négligence !

Ayant passé des heures à répéter son sermon en face du miroir, polissant chaque geste et notant toutes ses expressions faciales, et testant sa voix et sa portée dans le désert, il veut que tout soit parfait.  Il a même mené une enquête à Jérusalem et dans les environs pour savoir ce que les gens veulent et ce qui les ferait venir à l’église.  Ce n’est pas étonnant que Jésus l’ait choisi.  Il n’est pas un empoté.  Il a ce qu’il faut pour être un champion du Seigneur, l’homme de Dieu du moment.  Sans aucun doute, Jésus était un bon juge de caractère et le très révérend docteur évêque Pierre le prouve fameusement.

Le jour de la Pentecôte se déroula plutôt bien.  Le temps était magnifique, et le service se passa comme sur des roulettes.  Il commença exactement à 11 heures et se termina à 12 heures précises.  Les gens n’eurent pas de problème à rester assis durant une heure, étant donné que le service progressa bien avec des numéros spéciaux, un petit sketch avec une petite touche d’humour, un court sermon, et ainsi de suite.  André avait étudié la direction de chorale et fut très impressionnant avec sa technique unique de maniement de la baguette.  Tout était parfaitement organisé pour ne pas causer d’interruption ou d’insatisfaction.  Dieu prouva certainement qu’Il est un Dieu d’ordre ici !  On aurait pu croire que le Saint Esprit avait un chronomètre solaire !

Il y avait beaucoup de gens dans l’assistance.  La collecte aurait pu être plus importante, mais les apôtres étaient reconnaissants.  Trois mille personnes devinrent membres.  Les gens furent assez ravis du docteur évêque Pierre.  En lui serrant la main à la sortie, ils n’hésitèrent pas à lui dire combien ils avaient apprécié son sermon.   « Concis » serait une bonne façon de le décrire.

Il y avait, cependant, un homme qui n’était pas vraiment content.  Il avait entendu que peut-être il aurait pu être guéri là.  Le très révérend docteur évêque Pierre l’invita au service du soir durant lequel ils projetaient de parler au public à propos des guérisons et des dons.

Beaucoup s’étaient émerveillés devant le bâtiment de l’église, comme promis.  Ayant engagé un fameux architecte, quelqu’un qui avait une réputation dans le domaine des structures publiques créatives, la richesse et le bon goût des saints de Dieu étaient évidents : les vitraux, le placage de chêne, les portes en chêne, les bancs en chêne, les parquets en chêne, les tapis raffinés, les chandeliers de qualité exquise, et plus.  Jésus aurait été fier !  Il aurait aimé être le premier à utiliser le pupitre en chêne et dire le premier sermon dans un bâtiment tellement magnifique construit en Son honneur.  Peut-être lorsqu’Il reviendra…

Blasphème ?  Très certainement !  Cependant, ce n’est pas moi qui blasphème.  Je ne fais que de tenir un miroir en face des manières et pensées des hommes de par le monde qui performent leurs œuvres religieuses au Nom du Seigneur Jésus-Christ.  Si le lecteur ne perçoit pas l’abomination de la désolation exposée dans ces pages, il ou elle a de vrais problèmes, peut-être même sans espoir.  Certaines personnes sont des vases d’argile destinés à être détruits.  D’autres qui ont été aveugles vont peut-être encore implorer le Seigneur pour recevoir la vue et la délivrance, comme le Seigneur Se choisit des vases d’honneur.

Dites-moi, vous tous, où est la croix ?

Formalités, formalités, formalités !  Impressions !  Les petits jeux auxquels les gens jouent !  Hypocrisie !  Alors vous aimez vraiment les services religieux ?  Ils vous mettent en larmes, dites-vous.  Vous y recevez votre nourriture, dites-vous.  Quelle nourriture ?  Je vais vous le dire.  Du fumier.  Du fumier enrobé de sucre en poudre et de glutamate pour la saveur.  On vous nourrit de mensonges, de flatteries, de demi vérités, de sympathie, de pitié, d’encouragement dans votre irréalité, votre ego s’y fait caresser et votre conscience s’y fait apaiser. Vous y recevez l’attention que vous recherchez tels des petits enfants ; vous recevez un sentiment d’appartenance, vous sentez qu’on a besoin de vous, que vous êtes important et utile.  La prostituée, Babylone Mystère, vous a dans son lit et vous aimez cela, mais est-ce que vous savez, ou est-ce que vous suspectez d’une quelconque façon que ce soit, que c’est pour votre vie, non pas pour qu’elle vous soit donnée, mais pour qu’elle vous soit prise ?  « Vivez ! » dit-elle, « c’est ainsi que le Seigneur est et ainsi qu’Il veut que les choses soient. »

Dites-moi, vous tous, où est la croix ?  Où est la persécution, la souffrance, la haine de tous les hommes pour Son bien, le sacrifice de toutes choses, le déni de soi, toutes choses que le Seigneur a promis qu’elles arriveraient à tous ceux qui Le suivent ?  Il est écrit : « Tous ceux qui vivent saintement dans le Christ Jésus seront victimes de persécutions. »

Est-ce que vous savez ce qu’est la vérité ?  Je vais vous la dire.  C’est une complète identification avec Jésus-Christ, sur terre maintenant, partout ; en action et pas seulement en mots, en démarche, pas seulement en paroles, en termes pratiques et de tous les jours, pas seulement en théorie.

Le Vrai Seigneur Jésus-Christ est différent.

Le faux christianisme parle ainsi : « Je crois en les lois de Dieu.  Je crois que si j’accepte Jésus comme Sauveur, et que je suis amical avec les gens, ils observeront les lois à mon égard.  Dieu m’aimera pour que tout aille bien pour moi.  Je serai aimé.  Je serai béni.  Je serai apprécié, je serai important, j’aurai des amis et un sens d’appartenance, je, je, je, je.  Et que personne n’ose me juger !  Que personne n’ose me dire des choses négatives et ne me mette sous la condamnation.  Je fais appel au sang !  Arrière, Satan !  Tu es supposé m’aimer, pas me juger ! »

Le faux christianisme attend des autres les choses même que Dieu attend d’un chrétien.  Il veut les avantages et évite le prix.  Il vit pour se voir gratifié et exalté, pour la gloire et les honneurs, la reconnaissance et les plaisirs, la préservation de la chair plutôt que le salut de l’âme.  La chair n’était pas là pour être sauvée et choyée. Elle est là pour être crucifiée.  « Je » dois disparaître.  Christ doit vivre.

Mais pas le « Christ » que vous connaissez.  Non !  Le Vrai Seigneur Jésus-Christ est différent.  Son chemin n’est pas un chemin d’émotions, de passion, de sentimentalité à la guimauve, ou de bons sentiments.  Ce n’est pas un chemin de religiosité, mais de faits durs, et cependant une réalité glorieuse.  Il n’y a pas de faits plus durs que le fait qu’Il a souffert une mort horrible pour nos péchés.  Nous devons le suivre où Il est, pour profiter de ce salut précieux au travers de la foi.  Il a tout fait pour nous, oui, mais vous vous trompez complètement.  Tout n’est pas fini.  Repentez-vous, croyez, et suivez l’exemple.

Sortez de vos fausses manières religieuses !  Sortez !

Dans sa deuxième épître, Jean met l’accent sur la vérité avec l’amour.  Il fait mention à plusieurs reprises qu’il faut marcher dans la vérité.  Il fait mention des nombreux trompeurs qui étaient et sont déjà présents ; ceux qui prêchent, mais n’agissent pas.  Jésus a dit à propos des pharisiens : « Agissez comme ils vous le disent, mais pas comme ils le font. »  La doctrine du Christ requiert que nous observions Ses commandements (appliquer la loi à nous-mêmes) en faisant ce qui est juste envers notre prochain ; pas en paroles, comme James dit, mais en actes, pas en sentiments ou en sourires ou par des gestes qui n’ont aucune substance et ne coûtent rien, mais en termes réels, définitifs et de tous les jours.  « Quiconque transgresse et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu.  Celui qui demeure dans la doctrine du Christ a le Père et le Fils »… et ainsi Jésus vient en chair !  Ceci est Sa Venue !

Si le lecteur accorde de la valeur à la vie, alors faites attention aux mots qui suivent : « Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! Car celui qui lui dit : « Salut ! » participe à ses mauvaises oeuvres. »  Si vous tenez compagnie à une telle personne, l’acceptez ou vous y associez, vous honorez ses mauvaises actions et êtes confédéré avec lui dans ses actions.  Au diable « la religion du vieux temps ».  Procurez-vous du vin nouveau ; mettez-le dans de nouvelles outres ou bien mourrez.  Sortez de vos fausses manières religieuses !  Sortez ! Sortez ! Lorsque vous vous servez, vous mourrez.  En vous soumettant au Seigneur Jésus-Christ et en Lui obéissant contre votre propre volonté et vos plaisirs, vous vivez.  Ce n’est pas facile, mais c’est aussi simple que cela.

« Alors j’entendis un autre cri venant des Cieux : Sors, Mon people, aussi vite que tu le peux, pour ne pas être mêlé dans ses péchés, pour ne pas être pris dans sa ruine. » (Apocalypse 18, 4 Traduit d’après The Message de Peterson)

Victor Hafichuk

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Traduit en français par Ingrid Benson

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