Print Friendly, PDF & Email

Les véritables signes d’une secte

ChineseEnglishFrenchSpanish

La fausse religion est une fabrication de l’homme. La vraie religion est faite par Dieu. L’une est une secte et l’autre est la véritable vénération de Dieu. L’une habille et glorifie l’ancienne nature. L’autre est un changement de nature pour le mieux. L’une est la droiture de l’homme. L’autre est la droiture de Dieu. En lui et par lui-même, aucun homme ne fait le bien. Seul Dieu est bon. (Matthieu 19, 17.)

« La religion pure et sans tache devant Dieu et le Père, est ceci, de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, et de se garder non sali de la souillure du monde. » (Jacques 1, 27.)

« Il t’a montré, ô homme, ce qui est bon, et qu’est-ce que le Seigneur requiert de toi, sinon de faire ce qui est juste, et d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »
(Michée 6, 8.)

Donc, au fait, qu’EST-ce qu’une secte ? Comme le dit le dicton,
« Les détritus de l’un font le trésor de l’autre. » Qui peut décider ce qu’est une secte ? Qui est qualifié pour porter ce jugement ? Peut-on avoir une définition véritable et objective ?

Dans le monde qui professe être chrétien, nombreux sont ceux qui tentent d’apporter des signes pour permettre d’identifier une secte. Cependant, les critères sont vagues, et virtuellement impossibles à appliquer sans éliminer le bon avec le mauvais, ou simplement sans conserver le mauvais. Dans la première partie de cet écrit, Paul va démontrer comment ce que le Seigneur commande est condamné par les définitions courantes d’une secte, utilisant un exemple de l’Institut Chrétien de Recherche (Christian Research Institute ou CRI). Dans cet exemple, vous verrez que les principaux signes attribués à une secte peuvent s’appliquer au Seigneur Jésus-Christ et à Ses apôtres, et les décrivent de façon très judicieuse.

Cela ne devrait surprendre personne, étant donné que, depuis le début, les hommes (et en particulier les religieux) ont traité l’œuvre de Dieu de « secte » :

« Néanmoins, nous désirons apprendre de toi ce que tu penses, car quant à cette secte nous savons que partout on la contredit. » (Actes 28, 22.)

Dans la seconde moitié de cet écrit, Victor donnera la vraie définition d’une secte, par laquelle vous serez capable d’identifier une véritable secte, sans aucun doute et sans vous reposer sur des suppositions ou des étiquettes subjectives. Vous verrez à qui la pantoufle va et qui la porte. Cela devrait être intéressant, n’est-ce pas ?! (Cliquez ICI pour aller lire la seconde partie avec la liste des signes.)

Qu’il soit clair que les véritables signes d’une secte qui sont illustrés et mis en lumière dans ce document constituent la marque et le nombre de la bête dont il est question dans l’Apocalypse. Ceux qui n’acceptent pas de recevoir ces marques sur leur front (dans leur esprit) ou sur leurs mains (dans leurs œuvres) ne peuvent pas « acheter » ou « vendre » parmi les hommes. Ils ne seront pas approuvés par les systèmes religieux des hommes, tout comme Jean-Baptiste en son temps. Mais s’ils continuent de suivre le Seigneur en dehors du camp, ils seront approuvés par Dieu, étant scellés par Son Nom, et marchant dans Ses voies.

Nous allons commencer avec l’article du CRI, que Paul commentera point par point :

CRI : Une des expériences les plus dévastatrices à laquelle quelqu’un puisse faire face est d’avoir un être cher mêlé à une secte.

Paul : Est-ce que, parce que la famille est dévastée, nous devons conclure que leur « être cher » est mêlé à une secte ? Jésus, Qui est venu pour faire le bien (et a fait le bien), a dit qu’Il venait pour apporter des « expériences dévastatrices » dans les familles. Il a déclaré :

« Ne pensez pas que Je sois venu donner la paix sur la terre : Je ne suis pas venu donner la paix, mais une épée. Car Je suis venu mettre la division entre un homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et les ennemis d’un homme seront ceux de sa propre maison. » (Matthieu 10, 34-36.)

Il est clair que non seulement Jésus parlait de la division d’êtres chers, mais encore, qu’Il déclare en être directement responsable. Il est donc soupçonné d’être une secte selon l’alarme qui est sonnée ici.

De plus, il est évident que la propre famille de Jésus a été dérangée après qu’Il ait commencé à parler par Dieu en public. Au fond, ils disaient, « Il est complètement fou. » (Marc 3, 21.) Ils allèrent voir s’ils pouvaient Lui parler. Pendant ce temps-là, une foule de gens Le suivait.

Est-ce que Sa famille a réussi à faire taire ses inquiétudes à propos de Sa « secte » ? Non, dans la mesure où Jésus a continué à Se concentrer sur Ses vocation et affectation célestes à Jérusalem. Voici ce qu’Il a répondu à ceux venus Lui dire que Sa famille attendait dehors et voulait Le voir :

« Ma mère et Mes frères sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8, 21.)

Et ceci s’est passé dans une famille où la mère croyait, ou avait une certaine mesure de foi. Que pensez-vous qu’il se passerait ou pourrait se passer si un fils ou une fille sortait des rangs pour suivre Dieu dans des familles qui n’ont aucune foi ? Comment pourrait-il ne pas y avoir de dévastation ? Ce n’est pas pour rien que Jésus a prévenu à propos de ces choses. Pourquoi l’auteur de cet article, quelqu’un qui professe être chrétien, ne reconnaît-il ou n’admet-il pas cela, à moins de ne pas avoir fait lui-même l’expérience de la réalité des mots de Jésus, bien qu’il se présente comme quelqu’un qui présume montrer le chemin aux autres ?

CRI : Quelles sont les façons dont nous pouvons savoir qu’un certain groupe est en fait une secte ?

Paul : Si votre œil n’est pas dirigé vers Dieu, a dit Jésus, combien grandes sont les ténèbres (Matthieu 6, 22-23.). Si tel est le cas, comment quelqu’un peut-il voir quoi que ce soit ? Bien que nous devions vous donner une description des plus claires et des plus judicieuses (ce que nous allons faire) pour distinguer qui est une secte et qui n’en est pas une, allez-vous la croire ? Cela n’est-il pas avant tout une question de cœur, là où la lumière est reçue ou rejetée ?

CRI : Le diable se cache toujours derrière un masque ; et il n’a que rarement une carte d’identité sur lui. Si cette affirmation est vraie, il est de la plus grande importance que nous reconnaissions une secte quand on en voit une.

Paul : Le diable a bel et bien des « cartes d’identité » sur lui, de nombreuses cartes d’identité, toutes fausses et blasphématoires. Il n’y a que la lumière de Dieu qui puisse l’exposer. Cependant, si votre œil n’est pas sain, comment pourriez-vous voir ?

« Mais si notre évangile est caché, il est caché pour ceux qui sont perdus, en qui le dieu de ce monde a aveuglé les pensées de ceux qui ne croient pas, de peur que la lumière du glorieux évangile de Christ, Qui est l’image de Dieu, ne brille jusqu’à eux. »
(2 Corinthiens 4, 3-4.)

A moins que nous ne soyons des enfants de l’obéissance, nous sommes dirigés par le diable, que nous le discernions ou non :

« Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui main- tenant agit dans les enfants de la désobéissance. » (Ephésiens 2, 2.)

CRI : Le premier signe d’une secte est sa manipulation des Ecritures.

Paul : S’il y eut jamais une affirmation qui dépende de la façon dont on regarde la chose, n’est-ce pas bien celle-ci ? De tous les nom- breux groupes qui professent croire en Christ dans ce monde, combien sont d’accord sur les Ecritures ? Par leurs doctrines contra- dictoires, les nombreuses organisations religieuses de ce monde ne s’accusent-elles pas l’une l’autre de manipuler les Ecritures, de façon directe ou implicite ? Donc, la question est : Qui va déterminer les standards de vérité ? Qui dit les choses telles qu’elles sont et qui les manipule ?

Beaucoup, tel l’auteur de cet article sur les sectes, disent que la Bible est l’autorité finale. Si tel est le cas, comment devons-nous décider entre les interprétations de la Bible données par les nombreux groupes religieux du monde ? Vraiment, la seule façon de savoir est de la part de Dieu Lui-même. C’est Lui l’Auteur. Il est l’Esprit de Vérité. Il est la Lumière. Quelle folie de penser qu’il ne soit possible de savoir qu’à partir de la Bible, ou à partir de l’inter- prétation que les hommes en donnent ! Jésus-Christ a dit, « Je suis le Chemin, La Vérité et la Vie. » Si vous Le connaissez, alors vous entendrez Sa voix et vous saurez ce qu’Il dit dans la Bible. Vous reconnaîtrez qui dit Ses mots, et qui ne les dit pas, bien que tous disent que la Bible soit la Parole inspirée de Dieu.

CRI : La Bible est déformée pour accommoder l’interprétation du chef ou du groupe.

Paul : Jésus a donné Son interprétation des Ecritures. Est-ce qu’Il déformait les choses ? Il disait souvent, « Il est écrit… » et expliquait le but, la signification et l’accomplissement de la Parole de Dieu. Avait-Il tort ? Nombreux sont ceux qui le dirent. Ils L’accusèrent même de blasphème et cherchèrent à Le tuer, ce qu’ils firent, par la volonté prédéterminée de Dieu.

Beaucoup disent que Jésus avait le droit d’interpréter les Ecritures, parce qu’Il était le Fils de Dieu. Oui, Il l’était. Mais Il était aussi le Fils de l’Homme. Il dit à Ses disciples que Dieu les enverrait, tout comme Il avait été envoyé. Etant envoyés, eux aussi comprendraient et enseigneraient les Ecritures par le même Esprit.

Paul, l’un de ceux envoyés par Dieu, a dit ceci à propos de ses enseignements tirés des Ecritures et du Christ :

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est fier, ne sachant rien ; mais il raffole de questions et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médi- sances, les mauvais soupçons, les perverses disputes d’hommes au cerveau corrompu, et privés de la vérité, estimant que le gain est piété. Retire-toi de ces gens-là. » (1Timothée 6, 3-5.)

Comment quelqu’un peut-il savoir ou reconnaître que Paul avait l’autorité pour dire ces choses ? Qui sait s’il ne déformait pas les choses. Beaucoup l’ont accusé précisément de cela. Certains qui professent croire en Jésus-Christ l’accusent encore de cela de nos jours. Certains qui professent la foi déforment tout simplement ce qu’il a dit, comme Pierre a écrit à leur propos :

« …C’est ce qu’il [Paul] fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine. » (2 Pierre 3, 16.)

Ceux qui tordaient les Ecritures trouvaient en fait des défauts à Dieu, tout en se disant en accord avec Lui. Les choses en sont de même aujourd’hui. A nouveau, comment savoir qui fait quoi ? Si un apôtre auquel Dieu donna d’abondantes révélations personnelles et directes fut mis en question en son temps, et ne fut pas cru par ceux qui professent avoir la foi, comment savoir si vous seriez d’accord avec Paul s’il était ici aujourd’hui ? Comment savoir si vous verriez et recevriez le Christ ?

Tout le monde (et beaucoup le font) peut dire qu’ils reconnaissent l’autorité des Ecritures, et qu’ils n’enseignent que ce qui est dans la Bible. Avez-vous souvent entendu quelqu’un fièrement déclarer enseigner des erreurs ? Ceux qui sont attirés vers Dieu reconnaîtront ceux qui Lui appartiennent et disent la vérité, de ceux qui ne Lui appartiennent pas et ne disent pas la vérité.

« Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu, ne nous écoute pas. Par ceci nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » (1 Jean 4, 6.)

CRI : Les interprétations privées sont interdites parce que le chef de la secte est, bien entendu, le seul qui soit capable de comprendre la voix de Dieu correctement.

Paul : Les religieux de Son temps accusèrent Jésus et Ses disciples précisément de ce genre de choses. Ils disaient :

« Y a-t-il quelqu’un des dirigeants [le conseil religieux et les prêtres] ou des pharisiens [ceux qui croyaient en une interprétation tradi- tionnelle et stricte des Ecritures] qui ait cru en lui ? Mais ce peuple qui ne connaît pas la loi [les Ecritures, selon leur interprétation] est maudit. » (Jean 7, 48-49.)

Les interprétations et une correcte compréhension sont nécessaires. La question est : « De qui les hommes suivent-ils l’interprétation ? »
Pierre interpréta ce qui s’est passé à la Pentecôte selon les Ecritures, citant le prophète Joël (Actes 2). Peu de temps après cet événe- ment, Pierre et Jean guérirent un homme miraculeusement, ce que Pierre attribua à Jésus-Christ, interprétant ce qui s’était passé en citant Moïse (Actes 3). Parce que, en Christ, il prêchait la résur- rection des morts, les sadducéens, dont l’interprétation de la Bible ne confortait pas la résurrection, furent très perturbés, et à l’aide des prêtres, mirent les apôtres en prison (Actes 4).

Le jour suivant, Pierre fut amené devant le conseil et déclara que la guérison de l’homme avait été faite au Nom du Seigneur Jésus-Christ, Qui avait été rejeté par ceux étaient présents, tout comme Pierre l’interpréta selon le Psaume 118, qui dit : « La Pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la Pierre d’angle. »

Dans toutes ces choses, nous voyons que des interprétations des Ecritures sont données et rejetées par ceux qui sont au pouvoir (les autorités religieuses), parce que la vérité les condamne dans leurs propres interprétations des paroles de Dieu, dites par Ses serviteurs. Ils sont des menteurs et des hypocrites.

Ces mêmes opposants du Christ, après avoir entendu les réponses des apôtres, firent les remarques suivantes :

« Lorsqu’ils virent la hardiesse de Pierre et de Jean, et réalisant qu’ils étaient des hommes illettrés et sans instruction, ils s’en étonnaient, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus. » (Actes 4, 13.)

Les apôtres n’étaient pas les gardiens éduqués d’enseignements orthodoxes de la religion, mais étaient reconnus comme « des hommes illettrés et sans instruction ». Leur apprentissage et leur compréhension sont attribués au fait qu’ils étaient avec Jésus. En effet, non seulement ils avaient été avec Lui, mais Il était avec eux, ce qui explique le miracle qu’ils opérèrent et leur compréhension des Ecritures. Jésus-Christ est le pouvoir de Dieu, et Il est Celui qui nous informe de toute vérité, et non d’une éducation religieuse orthodoxe.

En effet, l’interprétation des Ecritures n’est pas une affaire privée, comme Pierre l’a écrit aussi :

« Sachant ceci d’abord, que nulle prophétie de l’écriture n’est d’interprétation personnelle. Car la prophétie n’est pas venue autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu ont parlé quand ils étaient poussés par l’Esprit Saint. » (2 Pierre 1, 20-21.)

Comment alors est-il acceptable que des groupes – peu importe leur nom, que ce soit cette « église de Dieu »-ci ou celle-là, ou le conseil juif au temps du Christ – présument interpréter les Ecritures de façon privée ? Après tout, s’ils s’opposent au Christ et à Ses frères, ce sont eux et non Lui qui sont coupables d’interprétation privée. Le témoignage de Jésus-Christ est l’esprit de prophétie (Apocalypse 19, 10.) Il n’y a aucune autre compréhension acceptable, que ce soit hier, aujourd’hui ou demain. Donc, au juste, qui est la secte ?

Jésus, Paul, Pierre et tous ceux à qui il a été donné de dire la parole de Dieu depuis les temps immémoriaux ont été accusés de s’accorder trop de crédit ou de pouvoir. Certains de ceux que Moïse et Aaron ont menés hors d’Egypte dirent à Moïse :

« Est-ce peu de chose que tu nous aies fait monter hors d’un pays ruisselant de lait et de miel, pour nous faire mourir dans le désert, que tu te fasses absolument dominateur sur nous? » (Nombres 16, 13.)

Ils accusèrent Moïse d’être un dirigeant de secte. Rien n’a changé, et comme Salomon a dit, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

CRI : Leurs enseignements déforment les affirmations historiques et orthodoxes du christianisme.

Paul : Et alors ? Qui peut dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose ? Ecoutez ce que Jésus avait à dire aux orthodoxes de Son temps :

« Puis les pharisiens et certains scribes, qui étaient venus de Jérusalem, s’assemblèrent autours de Jésus. Et voyant que quelques-uns de Ses disciples prenaient leur repas avec des mains souillées, c’est-à-dire des mains non lavées, ils trouvèrent à redire. Car les pharisiens et tous les juifs ne mangent pas sans laver leurs mains souvent, retenant la tradition des anciens. Et lorsqu’ils reviennent du marché, ils ne mangent pas sans s’être lavés. Il y a beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les retenir, comme de laver les coupes, les pots, les récipients de bronze et les tables. Puis les pharisiens et les scribes Lui demandèrent : Pourquoi Tes disciples ne se conduisent-ils pas selon la tradition des anciens, mais prennent leur repas sans se laver les mains ? Il répondit et leur dit : Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, comme il est écrit : Ce peuple M’honore avec leurs lèvres; mais leur cœur est loin de Moi. Néanmoins c’est en vain qu’ils M’adorent, enseignant des commandements d’hommes comme s’ils étaient Mes lois. Car, en laissant de côté le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes. Il leur dit : Vous rejetez parfaitement le comman- dement de Dieu, afin de garder votre propre tradition; car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et, que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; Mais vous dites : Si quelqu’un dit à son père ou à sa mère : C’est Corban, c’est-à-dire cela appartient à Dieu, vous lui permettez de ne rien faire pour son père ou pour sa mère. De cette manière, votre tradition que vous avez transmise annule la parole de Dieu. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » (Marc 7, 1-13.)

Ecoutez ce que les orthodoxes dirent à propos de Paul :

« Voici l’homme qui enseigne tous les hommes partout, contre le peuple, et la loi, et ce lieu [le temple de Jérusalem] ; et de plus il a aussi amené des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu. » (Actes 21, 28.)

Allons-nous défendre les orthodoxes, ou le Christ ?

CRI : Deuxièmement, de nombreuses sectes manipulent l’esprit des gens.

Paul : Il n’y a pas de plus grande manipulation de l’esprit que de faire croire aux gens que vous allez être ressuscité d’entre les morts. Les religieux accusèrent Jésus de mentir de cette façon :

« Or le lendemain, qui était un sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate. Ils dirent : Monsieur, nous nous souvenons que ce menteur disait, quand il était encore en vie. Il disait que dans trois jours il ressusciterait. » (Matthieu 27, 62-63.)

[Note : Il est intéressant de noter que si c’était de la manipulation d’esprit, le Seigneur échoua totalement. Ses disciples ne comprirent pas ou ne se souvinrent pas qu’Il ait dit qu’Il ressusciterait. Ce sont Ses ennemis qui s’en rappelèrent ! Jésus n’a pas manipulé l’esprit de Ses disciples. Il les changea afin qu’ils aient Son esprit de foi.]

Ils accusèrent aussi Paul de manipulation :

« Cet homme essaye de persuader notre peuple d’adorer Dieu d’une manière contraire à notre Loi ! » (Actes 18, 13.)

Etre accusé de ces choses pourrait aussi bien être une indication du témoignage de Dieu attaqué par les pouvoirs des ténèbres qu’une indication des pouvoirs des ténèbres attaqués par le témoignage de Dieu !

De plus, si l’on voulait honnêtement considérer qui est coupable d’une quelconque manipulation, pour qui cela n’est-il pas le cas ? Parents, enfants, conjoints, les médias, les publicistes, les com- merciaux, les communistes, les démocrates, les républicains, les enseignants, les docteurs, les avocats, les religieux, et j’en passe, ils le font tous.

CRI : Très peu d’importance est accordée à la pensée et au déve- loppement individuels.

Paul: Je voudrais demander à l’auteur comment fournir au lecteur des critères aussi imprécis et à l’eau de rose va bien pouvoir promouvoir un développement réfléchi de l’âme, à moins que ce ne soit parce que le lecteur est amené à questionner le caractère insipide des affirmations. Comment peut-on évaluer si la sollicitude mise à l’œuvre est sincère ? Et comme il est bien présomptueux de la part des hommes de croire qu’ils se sentent vraiment concernés ! Voici ce que Dieu a à dire à propos de combien les hommes se sentent concernés :

« Courez ça et là, à travers les rues de Jérusalem, et regardez maintenant, et sachez et cherchez dans ses larges espaces, si vous pouvez trouver un homme, s’il y en a un qui rende justice, qui cherche la vérité, et Je pardonnerai à la ville. Et même s’ils disent : Le SEIGNEUR est vivant ; certainement ils jurent faus- sement. » (Jérémie 5, 1-2.)

« Et J’ai cherché un homme au milieu d’eux, qui relèverait la clôture, et qui se tiendrait sur la brèche devant Moi pour le pays, afin que Je ne le détruise pas ; mais Je n’en ai pas trouvé. » (Ezéchiel 22, 30.)

Lorsque quelqu’un se sent concerné, ce qui ne peut être que par la grâce de Dieu en Christ, ce n’est pas souvent reconnu ou apprécié, même par ceux qui devraient avoir plus de bon sens. Paul a écrit aux Corinthiens, qui croyaient en Christ :

« Et je serai très heureux de dépenser, et d’être dépensé pour vous ; bien que le plus abondamment je vous aime, le moins aimé je suis. » (2 Corinthiens 12, 15.)

C’est parce que, de façon naturelle, les hommes ont plus d’amour pour eux-mêmes que pour Dieu. Jésus a dit :

« Je suis venu au nom de Mon Père, et vous ne Me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, lui, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez l’honneur l’un de l’autre, et qui ne cherchez pas l’honneur qui vient de Dieu seul ? » (Jean 5, 43-44.)

Les hommes ont tendance, même lorsqu’ils goûtent à la vérité, à suivre ce qui est faux. A moins que le Seigneur ne nous ait laissé une semence, dit Isaïe, nous serions tous comme Sodome et Gomorrhe. Ce n’est pas ce qui est vrai qui prévaut dans ce monde, mais ce qui est faux. De nouveau, Paul a écrit aux Corinthiens :

« Car si celui qui vient prêche un autre Jésus que nous n’avons pas prêché, ou si vous recevez un autre esprit que vous n’avez pas reçu, ou un autre évangile que vous n’avez pas accepté, vous pourriez bien le supporter. » (2 Corinthiens 11, 4.)

Ce sur quoi j’espère attirer l’attention ici est que ceux qui se sentent vraiment concernés, selon la définition de Dieu, sont très rares et que peu nombreux sont ceux qui les croient. Si, selon ce que le CRI a affirmé, ne pas faire montre de véritable sollicitude à propos du développement de l’individu est le signe d’une secte (et nous n’en disconvenons pas), qui au juste n’est pas une secte ?

« Car je n’ai personne, qui ait la même façon de penser, qui prendra sincèrement soin de votre état. Car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. » (Philippiens 2, 20-21.)

CRI : L’éducation est ordinairement découragée alors que la recrue est bombardée par les doctrines et la littérature de la secte.

Paul : En quoi le séminaire consiste-il alors ? Et les services religieux ? Et le CRI ? Que font-ils sinon de bombarder leurs membres avec leurs doctrines et littérature ? Encouragent-ils une autre éducation, en particulier celle que Dieu enseigne ?

Certainement, c’est une autre accusation qui peut être portée (et elle l’a été) contre l’Eglise authentique, qui se compose de ceux qui suivent le Christ, Qui en est la Tête. Si un homme est appréhendé par Dieu, il va, nécessairement, rejeter les enseignements religieux des hommes. Voici ce que Paul a dit à propos de ses anciennes vie et formation religieuses, qui le menèrent à persécuter le Seigneur et Son Eglise :

« Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme des excré- ments, afin de gagner Christ. » (Philippiens 3, 8.)

Est-ce que vous croyez que Paul encourageait ceux qui suivaient le Christ à aller au « séminaire » ?

Il décrit ici le gouffre qu’il y a entre les deux sortes d’éducation :

« Lesquelles choses aussi nous disons, non pas avec les mots qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit Saint, comparant les choses spirituelles avec ce qui est spirituel. Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles sont folie pour lui, il ne peut les connaître non plus, parce qu’elles se discernent spirituellement. » (1 Corinthiens 2, 13-14.)

CRI : Les membres sont appelés à laisser ou à négliger leur ancienne famille et ancien mode de vie au profit d’un tout nouveau.

Paul : « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et Il leur dit : Suivez-Moi, et Je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, sur le champ, lais- sèrent leurs filets, et Le suivirent. » (Matthieu 4, 18-20.)

Jésus passa alors près de Jacques et de Jean qui étaient au travail et les appela.

« …Et immédiatement ils laissèrent leur barque et leur père, et Le suivirent. » (Matthieu 4, 22.)

« Et en passant, Il vit Levi (Lévi), le fils d’Alphée, assis au bureau des douanes; et Il lui dit : Suis-Moi. Et il se leva, et Le suivit. » (Marc 2, 14.)

Pierre dit à Jésus : «… nous avons tout quitté et T’avons suivi. »

Jésus lui répondit en disant :

« En vérité, Je vous le dis : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou terres, pour l’amour de Moi et de l’évangile, mais il recevra maintenant, en ce temps-ci, cent fois plus, maisons, frères, sœurs, mères, enfants, et terres, avec persécutions ; et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Marc 10, 29-30.)

CRI : Un troisième signe est la manipulation du temps. Etant donné que le salut vient exclusivement des enseignements du groupe, dans de nombreuses sectes, les membres passent le plus clair de leur temps à travailler pour l’organisation. La famille, l’école, les loisirs, le sommeil et même la nourriture sont le plus souvent négligés.

Paul : « Et Il leur dit : Venez à l’écart, dans un lieu retiré, et repo- sez-vous un peu ; car il y avait beaucoup d’allées et venues, et ils n’avaient pas même le temps de manger. » (Marc 6, 31.)

A propos d’Epaphrodite, un des membres de la « secte », Paul écrivit à d’autres : « Parce qu’il a été près de la mort pour l’œuvre de Christ, n’ayant eu aucun égard pour sa vie, pour suppléer aux services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes. » (Philippiens 2, 30.)

Apparemment, Paul pratiquait la privation de sommeil sur les membres de la « secte » :

« Et il y avait un certain jeune homme, nommé Eutyche, assis sur la fenêtre, qui tomba dans un profond sommeil : pendant la longue prédication de Paul, il fut accablé de sommeil et tomba du troisième étage en bas, et fut relevé mort. Et Paul descendit, se pencha sur lui, et le prenant dans ses bras dit : Ne vous troublez pas, car sa vie est en lui. Quand il fut remonté, et eut rompu le pain, et mangé, il parla longtemps jusqu’au point du jour, après quoi il partit. » (Actes 20, 9-11.)

Au moins, Paul n’en demandait pas plus à autrui qu’à lui-même. Qui peut surpasser ses références pour le titre du plus fanatique membre d’une « secte » ?

« Sont-ils ministres de Christ ? (je parle comme un insensé), je le suis plus encore ; dans les travaux surabondamment, sous les coups d’une manière démesurée, plus fréquemment en prison ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu avec des bâtons ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé une nuit et un jour dans les profondeurs de la mer ; voyageant souvent ; en danger sur les eaux, en danger de la part des voleurs, en danger parmi mes compatriotes, en danger parmi les païens, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger en mer, en danger parmi les faux frères ; dans la fatigue, dans la douleur, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité… » (2 Corinthiens 11, 23-27.)

Paul poursuivit en disant, « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi du Christ. » (1 Corinthiens 11, 1.)

Vous qui vous dites « chrétien » : Si vous suivez le monde, il y a des choses bien plus importantes que de potentielles sectes dingues et fanatiques dont vous devriez vous soucier. Vous devriez vous demander pourquoi personne ne parle de votre fanatisme.

« Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, Je te vomirai de Ma bouche. » (Apocalypse 3, 16.)

CRI : Finalement, les sectes manipulent généralement la réalité.

Paul : Qu’est-ce que cette affirmation veut vraiment dire ? Je ne suis pas sûr. Mais si nous devons assumer que cela fait référence à une tentative de subvertir ou de nier la vérité, alors qui est-ce qui ne manipule pas la réalité, ou du moins n’essaye pas de la manipuler (étant donné qu’il est impossible de changer la réalité) ? Montrez-moi quelqu’un qui n’essaye pas et je déclarerai cette personne-là un vrai chrétien. Il n’y a que ceux qui sont en Christ qui peuvent savoir et accepter la réalité. Le monde, qui gît dans la méchanceté, ne le peut pas.

CRI : Ils ont tendance à avoir une mentalité exclusive de « nous contre eux » dans laquelle la société et les anciennes relations ont comme but de les avoir. Quiconque est en dehors du groupe est suspect.

Paul : Et si c’était vrai que quiconque est en dehors est suspect ? Au temps de Son incarnation, Jésus ne faisait confiance à personne, à l’intérieur ou à l’extérieur. Dieu Lui-même a dit que tout homme est un menteur. Voici ce que le Fils de l’Homme a dit :

« Celui qui n’est pas avec Moi, est contre Moi; et celui qui n’assem- ble pas avec Moi, disperse. » (Matthieu 12, 30.)

« Mais maintenant vous cherchez à Me tuer, Moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que J’ai entendue de Dieu ; cela Abraham ne l’a pas fait. » (Jean 8, 40.)

« Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et pourtant aucun de vous n’observe la Loi. Pourquoi cherchez-vous à Me tuer ? Le peuple répondit, et dit : Tu as un démon ; qui cherche à te tuer ? » (Jean 7, 19-20.)

Jésus fut accusé de paranoïa !

Mais Il ne se fiait pas aux hommes parce qu’Il savait ce qui était en eux. Ils ne savaient pas ce qui était en eux-mêmes, mais Lui le savait. Ceux qui devraient être suspects sont ceux qui se fient aux hommes et à eux-mêmes.

« Et comme Il était à Jérusalem durant la Pâque, au jour de la fête, beaucoup crurent en Son nom, lorsqu’ils virent les miracles qu’Il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’Il connaissait tous les hommes, et qu’Il n’avait besoin de personne qui Lui rende témoignage en ce qui concerne l’homme, car Lui-même savait ce qui était dans l’homme. » (Jean 2, 23-25.)

Paul a dit ce qui suit, qui, selon l’affirmation du CRI, pourrait aussi être qualifié de paranoïaque, et de sectaire :

« Alexandre, le métallurgiste, m’a fait beaucoup de mal ; le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Fais attention aussi à lui, car il a violem- ment résisté à notre message. Dans mon premier procès, personne n’est venu à ma défense ; mais tous m’ont abandonné. Puisse cela ne pas leur être imputé ! » (2 Timothée 4, 14-16.)

Et Jean, le disciple bien-aimé du Seigneur, a aussi dit des choses qui le damneraient selon la description de la secte qui est donnée ici.

« J’ai écrit à l’église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit pas. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en débitant des paroles pleines de malice contre nous, et non content de cela, en plus il ne reçoit pas les frères, et il empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’église. Bien-aimés, ne poursuivez pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a pas vu Dieu. » (3 Jean 1, 9-11.)

Et :

« N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde. » (1 Jean 2, 15-16.)

En vertu d’une nouvelle nature, il y aura une division. Si un homme est en Christ, déclarent les Ecritures, il est une nouvelle créature, et les anciennes choses sont mortes. En tant qu’un fils de Dieu, et de la Lumière, il ne peut pas retourner aux ténèbres. Mais les ténèbres ne comprendront jamais la lumière, elles vont donc porter des accusa- tions contre ce qui est fait dans la lumière, comme nous l’avons vu dans ces exemples tirés des Ecritures. C’est ainsi que le Seigneur de gloire termina sur une croix.

CRI : Si un groupe religieux fait montre d’un ou plusieurs des signes mentionnés plus haut, ce groupe peut bien être considéré comme une secte.

Paul : Alors, selon l’auteur, qui est l’exemple-type de ce que beaucoup disent à ce sujet, le Seigneur Jésus-Christ et Son Eglise sont des exemples de choix d’une secte, en vertu de la façon profonde dont ils remplissent tous les critères.

CRI : Jésus-Christ a dit que durant les derniers jours beaucoup de faux prophètes s’élèveront, et en tromperont beaucoup. (Matthieu 24, 11.)

Paul : Beaucoup seront trompés, même les élus, si c’était possible. Jésus a aussi demandé, pour la forme, s’Il trouverait de la foi sur terre. Il pressa Ses disciples de se battre pour entrer, disant que peu y parviendraient. Il dit que durant les derniers jours, ce serait comme au temps de Noé (lorsque 8 âmes furent sauvées). Qui donc ces « nombreux faux prophètes » peuvent-ils bien être ?

CRI : Pour éviter la tromperie des sectes, il convient de rester enraciné dans les enseignements de la foi chrétienne historique, et de recevoir Jésus-Christ, Dieu le Fils, la deuxième personne de la Trinité, comme le Seigneur de nos vies.

Paul : Les racines qui sont décrites ici sont les enseignements et les traditions des hommes, pas de Dieu. La « Trinité » est une expli- cation païenne et concoctée par l’homme qui renie le témoignage scriptural donné aux hommes qui dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et pas trois dieux en un. Jésus-Christ EST Dieu. Lorsque Dieu vous parle, il n’y a pas besoin de deviner « lequel » parle. Il n’y en a qu’un.

Alors, qui est-ce qui trompe et est trompé ?

CRI : Ceci est la perspective du CRI à propos des signes d’une secte. Mon nom est Hank Hanegraaff.

Paul : CRI veut dire « L’Institut de Recherche Chrétien ». Comme les apparences auxquelles les hommes aspirent sont trompeuses, lorsqu’ils se donnent de tels noms prétentieux et officieux ! Quel chagrin pour Dieu lorsque les hommes se vantent de la sorte ! La famille de l’auteur de cet article serait fière de lui en tant que prédicateur, parce que son œuvre est celle de la chair. La raison pour laquelle la famille de Jésus n’était pas fière de Lui, mais se faisait du souci pour Sa santé mentale, est parce que Son œuvre était une œuvre de l’Esprit. Les œuvres de la chair sont acceptables pour les hommes, parce qu’elles promeuvent la justice de l’homme, alors que les œuvres de l’Esprit ne le font pas, parce qu’elles nient qu’il y ait quelle que justice que ce soit en l’homme. C’est ainsi que les choses sont en vérité et en réalité. Qui peut faire face à cela et l’accepter ?

L’orgueil vient avant la chute. Que tout le monde fasse attention. En ce qui nous concerne, lorsque nous nous battons pour la foi avec de tels faux apôtres et enseignants, nous disons avec l’apôtre Paul :

« Mais je te confesse ceci, que, selon le Chemin qu’ils appellent hérésie, ainsi j’adore le Dieu de mes pères. Et je crois toutes les choses qui sont écrites dans la Loi de Moise et dans les livres des prophètes. » (Actes 24, 14.)

Victor définit le mot secte, et décrit ses véritables caractéristiques :

Il est un fait que la définition d’une secte dépend de celui qui la définit. Il est aussi vrai que presque toutes les définitions sont partiales, partisanes, fanatiques, contradictoires, ignorantes, erronées, à juste titre contestables, et donc potentiellement nocives pour l’innocent. Troisièmement, il est vrai que ceux qui prennent sur eux de définir une secte, telle qu’ils la voient à partir de leur perspective religieuse, sont coupables de diffamation, de calomnie, de nuisance potentielle à l’égard des saints de Dieu, et de blasphème à l’encontre de Dieu. Jusqu’à présent, je n’ai pas encore vu de définition qui n’ait pas ces caractéristiques dont je viens juste de faire mention.

Le lecteur notera dans notre réponse ci-dessus au CRI, que Hank Hanegraaff, dans au moins trois de ses quatre signes d’une secte, a fait part de ses opinions, sans leur donner aucun fondement scriptural ; ceci de la part d’un homme qui prêche que la Bible est
l’ « autorité finale ». Au contraire, comme nous l’avons vu, les Ecritures le contredisent. Ceux qui rendent un culte à la Bible le font pour eux-mêmes. En réalité, les idolâtres n’ont aucun respect pour leurs idoles ; ils se rendent un culte à eux-mêmes.

Par la présente, j’apporte une définition pratique et exacte, et nomme les principaux signes d’une secte, non selon mon opinion, la tradition, des préjugés religieux, la philosophie ou autre chose, mais selon Jésus-Christ/Yahshuah HaMashiach et les Saintes Ecritures.

Donnons une définition valide au mot « secte ». Premièrement, alors qu’il y a des sectes de nombreuses persuasions sociales et religieuses, limitons notre étendue aux fins de cette discussion, et n’adressons que celles qui s’inscrivent dans le contexte du christianisme nominal. Donc, mettons-nous d’accord sur le fait qu’une secte est :

« Un groupe identifiable, qui, tout en professant être chrétien ou avoir la foi en Jésus-Christ, est contraire, inten- tionnellement ou non, au vrai christianisme. »

C’est ainsi que le mot est communément utilisé dans notre société, n’est-ce pas ? Lorsque quiconque appelle un quelconque groupe une secte, tels que les moonistes par exemple, ce n’est pas pour faire les louanges de ce groupe, mais plutôt pour le condamner. Notre défi- nition a été utilisée de façon juste et erronée. Elle a été utilisée contre nous. C’est parce que les caractéristiques qui sont le plus souvent décrites sont générales et subjectives. Cependant, lorsque nous présentons les véritables signes d’une secte, il devrait y avoir un rapport clair, qu’il soit accepté ou non, qui dit au juste ce qu’est une secte et ce qui n’en est pas une.

Donc, c’est avec plaisir et béatitude venant de Dieu, par Sa grâce et révélation, que je présente des signes d’une secte telle que nous l’avons définie, ces signes sont scripturaux, simples et ne laissent aucune place à l’erreur, bien qu’ils ne soient communément pas identifiés. Voici quelques signes d’une « secte » que le lecteur ne pourra pas appliquer à Jésus-Christ, à l’apôtre Paul et aux vrais disciples et croyants chrétiens où que ce soit et quand que ce soit, tout simplement parce que Jésus et Ses disciples étaient vrais, ne portaient pas ces signes, et qui plus est, leur mode de vie étaient contraires à ces signes. Certaines sectes auront de nombreux signes, certaines en auront moins, mais les sectes auront au moins un signe ou plus.

Le fruit devrait être reconnaissable, mais comment ? Qu’est-ce ? Jésus a dit :

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Parce que étroite est la porte et resserré est le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups voraces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu. C’est pourquoi vous les connaîtrez à leurs fruits. » (Matthieu 7, 13-20.)

Considérations additionnelles : Nous n’incluons pas ici les flagrantes caractéristiques où le mal est pratiqué en tant qu’actes légitimes d’adoration et d’obéissance à Dieu. Nombreux sont les mécréants qui se sont abandonnés à la luxure de la chair, à l’adultère, à la forni- cation, aux orgies sexuelles, au culte satanique, au port d’arme pour le combat et l’auto-défense au Nom de Dieu, aux drogues, au racisme, à l’homosexualité, à la prise au piège, à l’emmagasinage de provisions, à la tromperie, et autres maux innombrables. Jim Jones et Koresh pourraient en être des exemples.

Non, notre but ici est d’identifier les coupables plus subtils, plus proéminents, plus trompeurs et donc plus dangereux et préju- diciables. Alors que Koresh et Jones ont tué des centaines de per- sonnes physiquement, nous en voyons tous les jours des millions qui sont en train de mourir ou sont déjà morts, spirituellement. Nous allons identifier la fausse religion qui parade comme si elle était vraie, celle qui, pour la plupart, est socialement acceptée par le monde, est même considérée comme sainte, mais qui cependant, peut aisément être identifiée en tant que fausse selon les enseigne- ments clairs des Ecritures, et l’exemple de Jésus-Christ, de l’apôtre Paul, et de tous les vrais croyants qui rendent un culte au Père Céleste en esprit et en vérité.

La chaleur et l’amicalité, l’ordre formel établi par les hommes, la « formule » de vérité ainsi que les façons toutes faites de rendre un culte à Dieu sont les voies de Satan, « savourant les choses qui viennent des hommes ». Ces choses-là peuvent paraître spiri- tuellement bénéfiques, édifiantes, émouvantes et agréables, même saintes. Cependant, tout comme la grenouille proverbiale dans la confortable eau chaude, la mort est certaine si la personne continue à ingérer ces choses-là. Avant longtemps, elles ont leurs sûrs effets destructeurs. La réalité est graduellement supplantée par la religion, qui se pavane comme étant le vrai culte. Le culte du culte de Dieu est la plus subtile des contrefaçons. Rendre un culte à Dieu à la façon des hommes Lui est une abomination. Il devrait être compréhensible qu’Il hait cela avec passion. Ne seriez-vous pas fâché si vos enfants, ou vos serviteurs, ou vos employés venaient continuellement à vous, non en vérité et sincérité, mais tels des sycophantes, cherchant à vous plaire et à vous flatter, seulement parce qu’ils veulent des choses de vous ? Ne préféreriez-vous pas qu’ils vous aiment ? Il en est de même pour Dieu.

Il est clair que de nombreuses sectes ont des caractéristiques légitimes. Par exemple, les témoins de Jéhovah ne célèbrent pas les fêtes païennes, les catholiques déclarent que Jésus-Christ est Divin, et les adventistes du Septième Jour prêchent comme sabbat le jour qui a été désigné par Dieu. Ne nous faisons pas avoir par ceux qui ont certaines caractéristiques légitimes, ou apparemment légitimes. Leur erreur « compense » plus que largement les vérités qu’ils ont. Une goutte de poison dans un verre d’eau pure est suffisante pour tuer. Déterminons les signes d’une secte selon la Vie et les Paroles de Jésus-Christ, et soyons sur nos gardes, à moins qu’en y prenant part, nous ne soyons pris dans le filet et détruits de façon certaine.

Maintenant, voici les signes :

UN – DES NOMS OFFICIELS

Les sectes ont un nom formel et officiel qui les identifie aux yeux du monde et qui affiche une compréhension présumée de la vérité, tels que CRI (Institut Chrétien de Recherche) ou « L’Eglise du Christ » ou « L’Eglise de Dieu » ou TOUT nom qu’une confession ou organisation « chrétienne » peut bien porter. Ce sont là les « noms de blas- phème » dont le passage de l’Apocalypse 17, 3 fait mention. Jésus et Ses disciples ne portaient et ne portent aucun nom confessionnel, organisationnel ou formel.

Que le lecteur y réfléchisse un peu. Penchons-nous sur quelques-uns de ces noms et ce qu’ils impliquent :

Commençons par « Première Eglise Baptiste ». Qu’est-ce que c’est que cette idée d’être le premier ? N’est-ce pas là l’esprit du monde ? N’est-ce pas là un nom de blasphème ? Alors que cela fait montre d’une supériorité, ou d’une qualité spéciale telle que « Nous sommes l’Eglise originale », c’est au Nom de Jésus-Christ que c’est fait, Lui Qui a dit : « Mais quiconque veut être grand (ou le premier) parmi vous, qu’il soit votre serviteur (ou le dernier). » A-t-Il dit : « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit le ‘premier’ » ?

Et sur quoi mettent-ils l’accent ? Le baptême par l’eau ! Comme si le baptême par l’eau était le message important ! Comme cela est erroné et trompeur ! Qu’est-ce que l’apôtre Paul a dit à propos du baptême par l’eau ? Voici ce qu’il a dit :

« Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour prêcher l’évangile, non avec la sagesse de parole, de peur que la croix de Christ soit rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais à nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1, 17-18.)

Essayons un autre nom. Peu importe lequel. Leur substance à tous est erreur et mensonge. Prenons « La Sainte Eglise Catholique (universelle) Romaine ». Qu’est-ce qu’ils disent ? Sont-ils « saints » ? Avez-vous lu le journal ou regardé le journal parlé récemment ? Avez-vous étudié l’histoire de cette organisation ? Dans tous les cas, en se donnant un tel nom, ils disent en fait : « Nous sommes L’Eglise, LE Corps du Christ. Nous sommes saints. » Que se passe-t-il si quelqu’un n’est pas catholique ? Cela veut forcément dire qu’il n’est pas membre du Corps du Christ parce qu’il n’est pas membre de « La Sainte Eglise Catholique Romaine ». Sans le dire, ils sous-entendent que toute personne en dehors de leur organisation est perdue, ou n’est pas au sein du Christ. Cela s’applique à tous ces noms, que ce soit « L’Eglise du Nazaréen », ou « L’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours », ou quelque autre nom que ce soit. Se donner un nom est comme de dire : « Nous sommes spéciaux. Nous nous démarquons dans ce monde en tant que les vrais serviteurs, repré- sentants ou enfants du Christ ou de Dieu. » N’est-ce pas ce qu’ils disent ? Est-ce que Jésus a fait une telle chose ? Pas du tout. Pas plus que ceux qui Lui appartiennent vraiment.

Il y a ceux qui disent qu’ils suivent Luther (luthériens), ceux qui suivent Calvin (calvinistes), ceux qui suivent Menno Simons (mennonites), ceux qui suivent Jacob Hutter (huttérites), et ainsi de suite. L’apôtre Paul avait ceci (et bien davantage) à dire à propos des noms :

« Car vous êtes encore charnels ; car, puisqu’il y a parmi vous envie, querelles et divisions, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas [à la manière] des hommes ? Car lorsque l’un dit : Je suis de Paul ; et l’autre Je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? »
(1 Corinthiens 3, 3-4.)

Toutes les sectes que je cite affirment croire, enseigner et prêcher à partir de la Bible et cependant, de nombreux mots simples et les messages clairs qui s’y trouvent n’ont aucun effet sur eux, tout comme celui que je viens juste de citer. Les sectes continuent à suivre les façons de faire qu’elles préfèrent, déterminées qu’elles sont à avoir une forme de piété en reniant ce qui en fait la force. Les sectes sont une œuvre des hommes et non une œuvre de Dieu. Si elles étaient une œuvre de Dieu, emprunteraient-elles un chemin qui Lui est contraire ?

DEUX – SOLLICITATION D’ARGENT

Les sectes demandent de l’argent pour subvenir à leurs besoins. Certaines vendent des pâtisseries, ont des jeux de bingo, certaines vendent des livres et des cassettes (littérature, musique et attirail soi-disant chrétiens), vendant leurs doctrines, philosophie et pratiques religieuses au nom de Jésus-Christ et d’un ministère chrétien. Certaines mendient de façon évidente, comme le font les évangélistes télévisés, ceux qui mènent des « croisades » et les « guérisseurs ». Jésus-Christ et Ses disciples n’ont jamais demandé de l’argent ou enseigné à le faire. Aucuns vrais croyants ne demandent de l’argent pour pourvoir aux besoins de leur ministère. C’est en Dieu, qui dirige leur travail, et non dans les hommes qu’ils placent leur confiance pour leur approvisionnement et leur salaire. Ceux qui ne cessent de demander de l’argent aux gens « pour l’œuvre de Dieu » sont des charlatans. Ils sont des voleurs et des menteurs.

TROIS – ENREGISTREMENT AUPRES DU GOUVERNEMENT

Les sectes se font enregistrer auprès du gouvernement pour exemp- tion fiscale et obtenir un permis pour opérer en tant qu’organisation religieuse. Leur principale raison pour ce faire est d’ordre financier. Ils veulent encourager les gens à subvenir à leurs besoins. Si les dons peuvent être déduits fiscalement, les gens, tout spécialement les riches, sont plus enclins à donner. De plus, qui ne voudrait pas d’une affaire exempte de taxes ? De nombreuses églises accumulent de l’argent grâce aux exemptions de taxes. C’est de Mammon qu’il s’agit.

Un permis ? Imaginez un peu ! Les chrétiens ayant besoin de l’autorité du monde incroyant pour pouvoir dire la vérité, prêcher l’évangile, ou pour pouvoir adorer Dieu officiellement et publi- quement ! Pouvez-vous imaginer Jésus-Christ, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, enregistrant Son Eglise auprès du gouvernement pour avoir la permission de prêcher la repentance à tous, et pour donner Sa vie pour l’humanité ? Est-ce que Jésus a eu besoin d’un permis de Pilate, pour être tué par lui ? Est-ce que quiconque peut concevoir en vérité que des chrétiens se fassent enregistrer pour avoir le droit de faire ces choses ? Les sectes conçoivent une telle notion, la prêchent et vivent par elle, parce qu’ils n’ont que peu, si quoi que ce soit, à voir avec le Seigneur Jésus-Christ comme ils le professent. Elles montrent qu’elles font partie du monde dans leurs voies et leurs pensées.

QUATRE – DES PLATEFORMES DOCTRINALES FORMELLES

Les sectes ont une « déclaration de foi » formelle. Pour elles, il ne s’agit pas de la vie, ou de marcher avec Dieu et de Lui rendre un culte en esprit et en vérité. Il s’agit plutôt de doctrine et de con- duite religieuse et formelle. Elles disent qu’elles doivent identifier et définir leur foi. C’est un argument qui n’est pas saint, né des raisonnements des hommes. Les pharisiens avaient une doctrine, et elle était vraie sur de nombreux points, et cependant ils étaient une « église » qui crucifia le Seigneur. Est-ce que Jésus a dit : « Vous devez croire dans le baptême de l’eau par immersion pour être sauvé » ? Ou « Vous devez être un membre de cette congrégation locale de bonne classe pour plaire à Dieu » ? Ou « Vous devez utiliser le nom correct pour Dieu (YHWH) si vous voulez avoir la faveur de Dieu » ? A-t-Il dit : « Vous devez croire ceci, et ceci, et ceci… pour avoir raison » ? Non, pas du tout. Les hommes ont dit toutes ces choses. Les sectes les disent. Ceux qui sont vraiment de Dieu ne les disent pas. Jésus a dit que l’œuvre de Dieu était de croire en LUI, de craindre Dieu, et de respecter Ses commandements, par une nouvelle naissance.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de doctrines qui soient vraies et nécessaires. Cela veut dire que la foi ne vient pas par une recon- naissance intellectuelle, bien que sincère, ou une confession verbale de certaines doctrines. La plupart des confessions fonctionnent de cette façon-là. Les pharisiens et les sadducéens, deux des sectes prévalentes au temps où le Seigneur S’est fait chair, avaient de justes doctrines (particulièrement les pharisiens). Avaient-ils la foi ? Ils condamnaient le Seigneur et Ses disciples comme étant une « secte ». Pourquoi ? Parce que Jésus et Ses disciples disaient la vérité, témoignaient contre le monde, et ne correspondaient pas aux nombreux moules doctrinaux que les sectes fabriquent pour créer Dieu à leur propre image pour leur motifs égoïstes.

CINQ – FORMALITE, CEREMONIE ET RITUEL

Les sectes mettent l’emphase sur l’observance de cérémonies, rituels, formalités et « services » religieux. Certaines le font une fois par semaine, certaines deux fois, certaines tous les jours, et certaines plusieurs fois par jour. Les formalités sont une démonstra- tion vivace de la justice de l’homme. On ne trouve pas de formalités avec le Seigneur Jésus-Christ ou avec quiconque qui marche dans la foi et est mené par l’Esprit. Bien qu’ils se rencontraient, priaient, rendaient un culte, baptisaient, et prêchaient, ce ne sont pas des choses auxquelles ils cédaient ou qu’ils promouvaient. Un plaisir que l’on se fait et la promotion en matière de formalité sont une marque éloquente des voies de Satan, que les hommes savourent, mais qui sont une offense pour le Seigneur Jésus-Christ. Il a dit que ceux qui sont nés de l’Esprit sont comme le vent. On ne sait pas d’où ils viennent ni où ils vont (Jean 3). Paul dit que ceux qui sont menés par l’Esprit sont les fils de Dieu. Des services formels avec des horaires prévisibles ne sont pas du tout la conduite de Dieu, mais les condui- tes et contrôles de pouvoir des hommes.

Nombreux sont ceux qui argumenteraient que le Seigneur institua « La Dernière Cène » (la définissant dans leurs propres termes). Il n’a rien fait de tel. Nombreux sont ceux qui imitent la parabole de l’unique lavement des pieds dont le Seigneur fit la démonstration à Ses disciples, et en ont fait une cérémonie. Ils ne font que démontrer qu’ils savourent les choses des hommes. Les choses des hommes sont les choses des sectes, et les choses des sectes, les choses des hommes.

Lisez Le faux christianisme, Les raisons pour lesquelles il faut sortir, et La nature de la tromperie (ces trois articles sont seulement disponibles en anglais).

SIX – BATIMENTS ET ACCOUTREMENTS SACRES

Les bâtiments sacrés, appelés « églises », sont importants pour les sectes, et proches du début ou au début de leur liste de priorités. Ils appellent un tel bâtiment « la maison de Dieu », un « sanctuaire », « temple », « lieu de pèlerinage », « tabernacle », ou une « église ». En plus de cela, ils ont des meubles et du mobilier « sacrés », tels que des autels, statues, images, chaires, bancs, attirails pour « La Dernière Cène », des croix, clochers, portes voutées, des habits pour le clergé, les chorales et autres participants aux rôles et exercices religieux, et autres objets et accoutrements religieux. Le Seigneur et Ses disciples ne sont identifiés avec aucune de ces choses. Alors que Ses disciples prennent la croix spirituelle de la mort à ce monde et à soi dans une réalité spirituelle, les sectes fabri- quent, garnissent et rendent un culte à des croix physiques, l’œuvre de leurs mains, pensant plaire à Dieu.

Il est vrai que Jésus et Ses disciples allèrent dans les synagogues et au Temple. C’est parce que c’est là que les gens auxquels ils étaient envoyés se trouvaient, et le Temple était toujours en vigueur sous Dieu. Ils n’ont pas construit leurs propres bâtiments de « culte sacré ». Lorsque les disciples vinrent à Jésus, et firent des remarques sur la grandeur de l’architecture du Temple, Jésus prophétisa sa destruction, mettant l’emphase sur le fait que la foi, la vérité et la sainteté n’ont rien à voir avec des choses extérieures, mais des choses intérieures.

SEPT – EMPHASE SUR LES CHOSES EXTERIEURES

Les sectes mettent l’emphase sur différents signes extérieurs ou leur donnent de la valeur, tels que l’habillement, la longueur des cheveux, la vie communautaire, les barbes, et des articles religieux à porter sur leur personne, tels que des croix à porter au cou ou au revers. Pour de nombreux gens, un habit formel est important pour les jours de « culte » réguliers. Qu’est-ce que cela fait à ceux qui ne peuvent pas se permettre de s’habiller de cette façon ? Comment sont-ils les bienvenus aux yeux des autres fidèles et comment se sentent-ils bien accueillis ?

Bien que Jésus aurait certainement encouragé des étiquette et apparence propres, Il n’a pas poussé tout le monde à être formel, à s’habiller de la même façon, à être technique et pinailleur, comme on peut le voir avec les pharisiens, les huttérites, les mennonites, les mormons, beaucoup de réformés, et d’autres. Ce sont là les choses de la justice des hommes, et non de Dieu. Durant les jours que le Seigneur passa sur la terre, il y avait ceux qui accordaient de l’importance à des choses qui n’en avaient pas et qui n’en accor- daient pas à celles qui en avaient. A ceux-là, Jésus a dit :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! Qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. » (Matthieu 23, 23-28.)

Vraiment, les pharisiens accomplissaient certaines de ces choses qui étaient ordonnées par Dieu, mais ils observaient aussi de nombreuses lois qui n’étaient pas requises par Lui. Maintenant, je parle de ceux qui édictent toutes sortes de lois qui ne sont pas requises par Dieu. Il y a de nombreuses sectes telles que cela, et de nombreuses lois telles que cela.

HUIT – L’USAGE D’IMAGES, D’ICONES ET DE PORTRAITS

Alors que Dieu interdit l’usage ou la possession d’images dans le contexte cultuel, les sectes, comme ceux qui font ce qui leur plaît en dehors de Lui, les utilisent ou les font souvent. Alors que ces choses sont considérées par les hommes comme étant saintes, et une indication de piété, elles sont un signe certain de fausse religion et une continuation de traditions et de pratiques païennes auxquelles on a donné le nom de « chrétiennes ». Ce sont bien là les choses que les enfants d’Israël avaient comme instruction de détruire complète- ment, un ordre qui indique à quel point ces choses sont vraiment odieuses aux yeux de Dieu, et combien elles sont dangereuses pour l’homme.

Le Seigneur Jésus-Christ est venu pour nous donner la vie, pas des représentations vides et trompeuses. Au début, Il envoya Ses disciples et apôtres qui, ayant été élevés en tant que juifs et connaissant la Loi, n’avaient pas d’images et ne les utilisaient pas, et de la même façon enseignèrent aux gentils de s’abstenir de la « pollution des idoles ». Paul a dit aux hommes d’Athènes, une ville remplie d’idoles (qui sont le résultat du fait que les hommes créent Dieu à leur propre image) :

« Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir. » (Actes 17, 29-30.)

La foi véritable est de connaître et de voir Dieu tel qu’Il est, et non tel que les hommes L’imaginent. L’une représente les œuvres des hommes (sectes), les voies du destructeur. L’autre est le rocher sur lequel Son église est construite. Nous couvrons ce sujet-là plus en profondeur, avec de plus amples explications et des exemples pratiques, dans Images, icones et portraits religieux (seulement disponible en anglais).

NEUF – DES HOMMES A GAGES EN TANT QUE DIRIGEANTS

Les ministres et les autorités religieuses des sectes sont engagés, licenciés et pensionnés. Ils sont, bien entendu, ce que Jésus appelait des « hommes à gages ». De façon presqu’invariable ils sont éduqués et entraînés dans des « Ecoles Bibliques » et séminaires. Ils reçoivent leurs papiers et leurs recommandations des mains d’hommes, d’orga- nisations religieuses. Ils sont interviewés par les congrégations, engagés, un salaire régulier leur est payé, et on leur dit ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent mener le troupeau. Qu’il ne plaise à Dieu qu’ils enseignent quoi que ce soit d’autre que la doctrine acceptée par cette congrégation. Qu’il ne plaise à Dieu qu’ils réprimandent ou réprouvent quiconque. Pour garder leur emploi, les hommes à gages doivent être des politiciens. Ils doivent dire des choses plaisantes à entendre et délivrer des défenses éloquentes de la doctrine « du fidèle ». Ils doivent divertir leurs audiences, et être suffisamment efficaces pour ajouter de nouvelles âmes à leur troupeau. Aussi non, ils seront licenciés.

Pauvres misérables créatures ! Ceux qui cherchent à plaire aux hommes doivent avoir la vie la plus dure de tous les gens sur terre. Ils ne peuvent pas être eux-mêmes, bien qu’ils fassent tout un spectacle de leurs efforts en ce sens. Ils doivent « être tout à tous afin d’en gagner quelques-uns ». (Ou bien est-ce afin d’être ave- nant ? Je crois que c’est plutôt cela.) Pour cela, ils sont récompensés avec des titres interdits tels que « Père » ou « Révérend » ou « Rabbi » ou « Docteur », et il leur est permis d’imprimer des marques d’autorité religieuse après leurs noms.

Je me demande combien de temps Jean le Baptise aurait duré en tant que pasteur de la « Première Eglise Unie » avec ces mots d’entrée à la foule qui était venue pour se faire baptiser par lui :

« Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient ? Produisez donc des fruits qui conviennent à la repentance ; et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham. Et déjà même la cognée est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit, est coupé et jeté au feu. » (Luc 3, 7-9.)

Bien entendu, étant un homme de Dieu, il était préparé par Dieu, en dehors des institutions officielles d’enseignement et « d’entraî- nement spirituel ». Il était envoyé par Dieu et non par les hommes. Il condamnait les œuvres des hommes. Est-ce que Jésus et Ses disciples auraient été disponibles pour se faire embaucher, auraient-ils été d’accord de recevoir un salaire, et de suivre les injonctions des hommes plutôt que celles de Dieu ? Comme il est écrit :

« Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en Son nom, voyant les miracles qu’Il faisait. Mais Jésus ne Se fiait point à eux, parce qu’Il les connaissait tous, et parce qu’Il n’avait pas besoin qu’on Lui rendît témoignage d’aucun homme ; car Il savait Lui-même ce qui était dans l’homme. » (Jean 2, 23-25.)

Est-ce que Jésus et Ses disciples avaient des « références » délivrées par des institutions « accréditées » ?

Lisez :

« Les juifs donc s’étonnaient, disant : Comment celui-ci (Jésus-Christ) connaît-il les lettres, vu qu’il ne les a point apprises ? » (Jean7, 15.)

« Jésus Se rendit dans le temple, et, pendant qu’Il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent Lui dire : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité ? » (Matthieu 21, 23.)

Vous direz : « Mais c’était Jésus, le Fils de Dieu, Que nous servons ! Ces choses-là ne s’appliquent pas à Lui ! » Mais lisez ce que Jésus a dit à Ses disciples :

« Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme Mon Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. » (Jean 20, 21.)

« Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » (Actes 4, 13.)

Les sectes n’ont pas « été avec Jésus ». Autrement, comment pourraient-elles faire tout-à-fait le contraire de ce que Jésus et Ses disciples firent ?

Comment Jésus s’en est-Il sorti lors de Son premier sermon ? Voici une partie du compte-rendu :

« Il Se rendit à Nazareth, où Il avait été élevé, et, selon Sa coutume, Il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture » (Luc 4, 16.) …

« Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses. Et s’étant levés, ils Le chassèrent de la ville, et Le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de Le précipiter en bas. » (Luc 4, 28-29.)

Lisez le passage tout entier vous-même. Toute une façon de plaire aux hommes.

DIX – ILS SONT NOMBREUX

« Les sectes sont la majorité ; les vrais sont la rareté. »

Que l’on sache bien que les mots du Seigneur sont vrais, qui disent :

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. » (Matthieu 7, 13-14.)

Les sectes sont nombreuses lorsque l’on parle d’organisations appelées églises. Souvent, il y a de nombreux membres au sein des sectes, et les plus grandes sectes ont les plus grands nombres de membres. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est ainsi parce que les sectes attirent ceux qui portent plus d’intérêt à eux-mêmes qu’à Dieu. Ils sont plus intéressés par les avantages sociaux et personnels. Ils aiment les plaisirs plus que Dieu. De même, la plupart des membres des sectes sont nés dans « l’église ».

Alors que les religieux étaient nombreux, puissants, et acceptés socialement, Jésus et Ses disciples étaient peu nombreux, faibles en terme des forces de ce monde, et haïs par les autorités religieuses. Il en est toujours ainsi.

ONZE – N’IMPORTE QUI PEUT ENTRER FACILEMENT

De façon presqu’invariable, il est très facile d’enter dans une secte. Tout ce qu’il faut faire est de penser comme eux, de s’habiller comme eux, assister aux « services » (quels qu’ils soient), amener de l’argent, peut-être signer une carte de membre ou recevoir un baptême de l’eau, et « Ça y est », ils sont membres. Qui pourrait bien être refusé ? Je sais qu’aujourd’hui même, je pourrais entrer dans pratiquement n’importe quelle secte de mon choix, et il en existe des milliers. Y a-t-il aucun doute que Jésus et Ses disciples auraient pu joindre les pharisiens, les sadducéens, ou les autres ? Mais ils ne l’ont pas fait. Ils n’étaient part d’aucune organisation formelle.

Est-il facile, cependant, de joindre le Corps de Jésus-Christ, la vraie église ? C’est impossible, parce que ce n’est pas une œuvre ou un choix de l’homme. Comme il est écrit :

« Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rom- paient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » (Actes 2, 46-47.)

DOUZE – CONTRÔLE DE L’ESPRIT OU « LAVAGE DE CERVEAU »

Vous voulez parler de contrôle de l’esprit ? Prenez une secte. Quelles sont les techniques ? Nous avons déjà fait mention de nombre d’entre elles. Grands bâtiments impressionnants, services formels, cérémonies, titres, une apparence de piété, avantages sociaux, de beaux vêtements, et bien plus.

Est-ce que les gens subissent un « lavage de cerveau » dans ces organisations ? Essayez, pour voir, d’avoir une conversation avec un adventiste du Septième Jour et voyez où cela vous mène. Essayez de parler à un témoin de Jéhovah et voyez si c’est facile. Essayez de parler à un catholique et rendez-vous compte s’il est facile de leur parler de la vérité sans être taxé de « casseur de catholiques » ou de « quelqu’un qui incite à la haine ». Avez-vous déjà essayé de parler à un mormon ? Ou un « baptiste pur et dur » ou bien un « fier anglican », ou un « vertueux deux-par-deux » ? Tous ont des réponses… chacun d’entre eux, ou bien s’ils n’ont pas de réponses eux-mêmes, ils croient que leur église les a. Une fois, alors que j’essayais de toucher mon père, il me dit : « Je suis né catholique, et je MOURRAI catholique ! » Ce qu’il fit.

En parlant de contrôle de l’esprit et de culte rendu à un homme, prenez le pape. Ils appellent son hôpital « Vatican III » parce qu’il y passe à peu près autant de temps qu’au Vatican ou que dans sa rési- dence d’été. Il s’agit ici de celui qui affirme être l’unique représen- tant du Guérisseur de toute l’humanité ! Il s’agit de celui qui demande l’autorité tant temporelle que céleste dans les vies de toute l’humanité sur terre ! Il s’agit de l’homme qui est supposé représenter Dieu sur terre ! Essayez de faire remarquer ces choses à des catholiques et l’on vous fait promptement taire et l’on vous condamne.

Le pape ne fait jamais rien de mal ! S’il est debout, il est un héro ; s’il tombe, il souffre tellement bravement. S’il se porte bien, c’est parce qu’il est saint ; s’il est malade, comme il l’endure bien ! Nombreux sont ceux qui souffrent tous les jours et personne n’en sait rien, mais si le pape ne fait même que d’éternuer, c’est en première page de tous les média et du journal parlé. Il « pardonne » celui qui tente de l’assassiner à la télévision publique. Le Seigneur réprimanda les pharisiens sévèrement pour exactement ce genre de singeries. Vous voulez parler de « culte rendu à un héro » ou d’avoir un « dirigeant charismatique » ou de suivre un « homme » ? Vous l’avez comme dans aucun autre cas sur terre.

Jésus a dit :

« Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car Un Seul est votre Maître, le Christ, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car Un Seul est votre Père dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car Un Seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » (Matthieu 23, 8-12.)

Contrairement à Sa Parole, les prêtres sont appelés « Père », et comme si ce n’était pas suffisant pour défier le Seigneur Jésus-Christ, le pape (qui veut dire « père » se fait appeler rien moins que « Le Très Saint Père » ! Plus d’un milliard de gens suivent son impudence contre Jésus-Christ, alors qu’il se déclare Son « unique vicaire » sur terre. Oui, ils lui accordent ce titre, volontiers, afin qu’il puisse régner sur eux avec majesté et honneur parmi les hommes. Les pouvoirs du mystère de l’iniquité et la tromperie du péché sont tout simplement époustouflants ! Par ailleurs, nombreux sont les catholiques qui voudraient ma tête pour oser dire ces choses, témoignant une fois de plus contre eux-mêmes en ce qui concerne leur vraie source d’inspiration.

Aujourd’hui, nous avons des fidèles et des « ministres » de l’Eglise anglicane et de l’Eglise unie qui sont homosexuels. Est-ce que ceux qui sont dans ces organisations et qui ne sont pas d’accord ou qui désapprouvent quittent ces églises ? Nombreux sont ceux qui ne le font pas. Pour eux ce qui importe n’est pas ce qui est juste ou vrai, ce n’est pas non plus ce qui se passe au sein de leur organisation. Ce qui importe est « qu’ils meurent anglican (ou uni) parce qu’ils sont nés anglican (ou uni) ». Leur église est plus importante à leurs yeux que Dieu.

Comment se fait-il que ceux qui sont nés dans une religion sont invariablement convaincus de leur religion ? Comment se fait-il qu’il ne leur traverse pas l’esprit que le même phénomène arrive avec toutes les dénominations et organisations religieuses ? Ont-ils tous raison parce qu’ils sont nés dans leur religion ? Vous voulez parler de « lavage de cerveau » ? Si ça n’est pas un « lavage de cerveau », alors qu’est-ce qui l’est ?

Parlez à un(e) vrai(e) croyant(e) en Christ, et vous verrez qu’il ou elle croit, non pas ce qui est enseigné dans la religion formelle, mais en dépit de cela. Il ou elle est VIVANT(E), comme l’étaient le Seigneur et Ses disciples en leur temps.

TREIZE – CENSURE DES ENSEIGNEMENTS EXTERNES

Interdire aux membres de lire de la littérature étrangère ou d’être autrement exposés aux enseignements de ceux qui sont en dehors de leur organisation est une marque certaine de mensonge. Les dirigeants interdisent cela sous prétexte de protéger leurs moutons des enfants de Satan et des ténèbres qui, selon eux, sont ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ou leur sont indifférents.

En réalité, ces gens ont peur de la vérité. Ils ne sont pas convaincus de tout cœur que ce qu’ils croient est la vérité indéfectible de Dieu, bien qu’ils nient ce fait tout aussi vivement que Pierre renia le Seigneur. C’est parce qu’ils ne connaissent pas Celui Qui est la Vérité, Celui Que Pierre renia. Ils Le renient constamment, comme une règle de leur organisation et une façon d’être. Ils n’ont pas été délivrés de l’esprit de peur.

« Le méchant se sauve quand personne ne le poursuit, mais les justes sont pleins d’assurance comme un jeune lion. » (Proverbes 28, 1.)

« Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » (1 Jean 4, 28.)

Tellement souvent, nous avons rencontré des mormons ou des témoins de Jéhovah, pour prendre des exemples frappants, qui ne sont pas disposés à prêter une oreille objective à ce que les autres ont à dire, bien qu’ils soient tout-à-fait prêts à déclarer leurs doctrines. En effet, lorsque leurs missionnaires sont venus à notre porte et chez nous, ils n’étaient là que pour présenter leur organisation et ses enseignements, mais jamais pour entendre et considérer ce que la Bible dit vraiment. A la première mention d’un désaccord scriptural avec ce qu’ils ont appris, ils cherchent une façon d’éviter le sujet et reviennent à leur doctrine, ou ils passent à autre chose.

Est-ce que cela n’est pas un signe certain à la fois d’arrogance et d’ignorance ? Ceux qui connaissent la vérité sont libres d’écouter, et de parler. Ceux qui sont dans la vérité invitent ceux qui sont dans l’erreur à parler, afin d’avoir l’opportunité de dire la vérité à ceux qui sont dans l’erreur. Pour ce faire, ils doivent écouter et faire attention, mais ceux qui sont dans l’erreur et qui servent leur organisation ne peuvent même pas supporter le fait d’entendre la vérité, et encore moins essayer d’y répondre.

Ceux qui sont dans l’erreur ont peur d’entendre la vérité, pour éviter d’être davantage confondus. Au plus profond de leur fort intérieur, ils sont incertains. Ils font de leur mieux pour essayer de convaincre les autres de leurs fondations de sable dans de fausses doctrines, comme si le fait de convertir quelqu’un à leur organisation ou leur système de pensées pouvait en quelque sorte confirmer leurs pas et prouver qu’ils ont raison. Ils se réjouissent lorsqu’ils gagnent une autre âme, pensant que plus ils sont nombreux, plus la probabilité qu’ils ont raison est grande. Ils mettent leur foi dans le nombre (ce qui est le contraire de la façon de faire de Dieu). La vérité rend les choses difficiles et déroute la conscience de ceux qui ont un autre but que celui de savoir la vérité et de faire la volonté de Dieu. Ils préfèrent garder leurs vies dans les mensonges et l’illusion, dans les ténèbres, plutôt que de les perdre pour l’amour de la Vérité, de Dieu.

« Or c’est ici le jugement, que la Lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la Lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ; car quiconque fait des choses mauvaises hait la Lumière, et ne vient pas à la Lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui pratique la vérité vient à la Lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles existent parce qu’elles sont faites en Dieu. » (Jean 3, 19-21.)

QUATORZE – EMPHASE SUR LES TRADITIONS ET LA RELIGION JUIVES

Un phénomène récent sur la scène religieuse est le retour « aux racines hébraïques », « aux traditions des pères », et « à la foi qui fut un jour donnée aux saints juifs ». Nous assistons à une véritable prolifération de congrégations « messianiques » de par le monde. A des degrés variables, ils mettent une emphase sur « Le Nom » ou « HaShem », le Nom hébreu du Créateur, utilisant l’hébreu pour les termes-clés bibliques tels que les noms, titres, observances et termes religieux, fêtes, et ils ont un penchant pour les traditions et cérémonies juives. Si vous appelez le Créateur « Dieu » ou Son Fils « Jésus-Christ, c’est comme si vous traitiez votre père aimant de Satan. Pour certains groupes plus fanatiques, c’est comme si vous aviez abaissé votre pantalon et déféquiez en public. Si vous n’utilisez pas les appellations hébraïques, vous êtes un païen, point à la ligne. Ce sont des sectes, mettant l’emphase sur les manifestations extérieures, pensant être spéciaux aux yeux de Dieu, des petits enfants aimants, haïssant tout ce qui ne convient pas à leur idée de « Y-h » ou « Yahvé ». Remarquez bien, tous ceux qui mettent leur confiance en leur propre vertu, comme c’est le cas des sectes, ne sont pas différents en fin de compte.

Jésus et Ses disciples ne se promenaient pas en méprisant le monde, ou en insistant sur l’emploi des langages, coutumes, traditions et cérémonies et habillements religieux juifs. Ce genre de légalistes étaient Ses contrariétés et ennemis les plus grands. Ses mots les plus durs furent pour eux, qu’Il compara à des vipères. Ils Le tuèrent en ce temps-là et continuent de Le persécuter, Lui et Ses vrais disciples, à l’heure actuelle. Ils sont l’élite hypocrite, le pharisaïsme incarné, croyant présomptueusement qu’ils servent Dieu en se glorifiant en tant qu’adorateurs. Le pire des jugements leur est réservé.

Lisez Diabolical Doctrine: Jewish Worship Practices Are Important to Keep.

QUINZE – MANQUE DE RAISON ET DE SENS PRATIQUE

L’hypocrisie règne dans les sectes à bien des égards, l’un d’entre eux et non le moindre étant un horrible manque de raison et de sens pratique. Ils semblent croire que le christianisme consiste en une profession de foi en Dieu (ce que, comme la Bible le dit, les démons font également), aller à l’église, chanter dans la chorale, s’habiller de façon « appropriée », payer une dîme, prier et lire la Bible (parfois). En ce qui concerne les sujets pratiques, tels que manger correctement, respecter l’environnement, utiliser des pratiques agricoles durables, être ouverts aux remèdes médicaux naturels et à tant d’autres choses nécessaires, raisonnables et bonnes, ils sont, pour la plupart, dénués de compréhension. Non seulement ils consomment les poisons disponibles sur le marché, mais ils les produisent et en tirent profit. Il n’y a pas de reconnaissance de la façon dont Dieu veut que nous traitions la terre qui nous a été donnée en tant que notre demeure.

A leur propos, il est écrit : « Les nations se sont irritées; et Ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser Tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent Ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. » (Apocalypse 11, 18.)

Je rencontre souvent des gens qui souffrent et meurent de toutes sortes de maladies causées pas leur modes de vie impies, principa- lement en matière de diététique, de qualité de l’eau, de pratiques de jardinage et d’agriculture, ménagères, et plus encore. Mais essayez de leur parler. Ils vous regardent comme si vous veniez d’une autre planète. Mes mots n’entrent même pas par une oreille, et sortent encore moins par l’autre. Ils N’ENTENDENT PAS. « Excusez-nous, mais nous ne croyons pas la même chose que vous. » Et ils meurent dans leurs péchés.

Demandez-vous : Est-ce que le Seigneur aurait utilisé des herbicides, pesticides, fongicides, hormones de croissance, colorants et arômes artificiels, antibiotiques, et des engrais artificiels en agriculture et dans la production alimentaire, tuant l’homme, les animaux, les insectes, les plantes et les microorganismes ? Se serait-Il laissé aller à manger des cochonneries sans difficulté et de façon habituelle ? Guérirait-Il ou enseignerait-Il à guérir par des rayons ou la chimiothérapie (Quel oxymore !) ? Certainement pas ! Ceux qui professent L’honorer le font tout le temps. Les sectes se fichent pas mal de ces choses. Polluer la nourriture et l’environnement sont « des affaires comme à l’ordinaire », pas de quoi en faire une histoire.

Lisez Le régime physique chrétien (seulement disponible en anglais).

SEIZE – DES VIES DICHOTOMIQUES

Les sectes vivent deux vies dans de nombreux cas. Ils ont leurs vies « religieuses », habituellement le dimanche ou le samedi, et ils ont leurs vies « séculières ». Ils ont « l’église » et ils ont « les affaires », le sacré et le profane, ce qui est physique et ce qui est spirituel. Ils veulent que Dieu reste en dehors des affaires sociales et de tous les jours. Il n’en fait pas partie. Sa place est strictement limitée à « l’église ». Si vous faites mention de Dieu durant la semaine, dans un lieu d’affaire, vous êtes vu comme un fanatique, quelqu’un d’obsédé par la religion.

Jésus et Ses disciples vécurent leur vie entièrement et ne faisaient pas de telles distinctions. Pour eux, tout était un, selon Dieu. Ils parlaient partout et adressaient tous les problèmes de notre existence. Il n’y avait aucun endroit où ils ne recherchaient et ne saisissaient pas la chance de prêcher le Royaume de Dieu, Qui est le Créateur de toutes choses. Les sectes n’ont rien à voir avec Celui Auquel elles professent rendre un culte, absolument rien. Jésus a dit :

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. » (Luc 11, 23.)

DIX-SEPT – GÊNÉS DE JÉSUS-CHRIST

Ce signe est lié au signe de dichotomie. Cependant, il est assez spécifique et remarquable, et si l’on y pense, assez particulier. J’ai été élevé dans l’Église Catholique. Il n’y avait pas une seule personne dans cette église qui aurait parlé du Seigneur Jésus-Christ en public, moi y compris. Nous étions tous complètement gênés de Lui. Cependant, nous avions tous été « baptisés » étant enfants, « confirmés » aux environs de l’âge de douze ans, suivi les cours de catéchisme ou appris les doctrines catholiques, allions régulièrement à la messe, chantions dans à la chorale, célébrions Noël et Pâques, avions un club des jeunes au sein de l’église, plusieurs d’entre nous étaient enfants de chœur, et certains d’entre nous sont même allés au petit séminaire. Alors que nous avions peur de faire mention du Nom du Seigneur, nous n’avions certainement pas peur de jurer par Son Nom, ou de fumer et de nous saouler en public, ou de raconter des blagues cochonnes.

La réticence à proclamer Son Nom en public est un trait commun des sectes, bien que d’autres utilisent Son Nom pour promouvoir leurs propres intérêts religieux. Toutes les sectes n’ont pas ce signe, mais beaucoup l’ont. Comment se fait-il que l’on puisse aller à l’église, ce qui en principe, consiste entièrement à rendre un culte au Créateur, tout en étant cependant gêné ne fut-ce que de Le mentionner dans le monde « séculier », et même à l’église ? Comment les gens peuvent-ils non seulement être à l’aise dans ces églises lorsque les ministres ou les prêtres conduisent les services et prêchent, mais aussi s’investir et s’impliquer, tout en étant gênés du Seigneur Jésus ? Comment se fait-il qu’ « aller à l’église » soit une chose acceptable aux yeux du monde, mais que déclarer le Nom du Seigneur, et Lui rendre gloire ne le soit pas ? Qu’est ce que cela indique au sujet de ces groupes et institutions ? Cela indique ce que Jésus a dit à leur propos :

« Car quiconque aura honte de Moi et de Mes paroles parmi cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’Homme aura aussi honte de lui, quand Il viendra dans la gloire de Son Père, avec les saints anges. » (Marc 8, 38.)

DIX-HUIT – LA DOCTRINE D’UN TOURMENT ETERNEL (SANS FIN)

La doctrine d’un tourment éternel est prévalente dans la plupart des sectes chrétiennes. Un enseignement plus horrible qui assassine le caractère du Dieu d’amour ne peut pas être inventé ou imaginé. C’est le pire qui soit. Les sectes le croient et le prêchent pour gagner du pouvoir sur les âmes et pour faire l’expérience, du moins en imagination, d’un plaisir à l’idée de la souffrance de ceux qui ne voient pas les choses comme eux. C’est une forme de revanche personnelle, privée et imaginaire, une vengeance assoiffée de sang qui est dépourvue de miséricorde et de conscience. Les sectes utilisent la peur pour gagner des convertis au Dieu d’amour. Comme c’est ironique ! Comme c’est démoniaque !

Nombreux sont ceux qui prennent des versets variés et les interprètent pour dire que Jésus et Ses disciples prêchaient un tel baratin démoniaque. Ils ne l’ont jamais fait, ne le feraient jamais et ne le pourraient jamais. C’est contraire à toute la création et au Créateur. A propos de ce sujet-là, on peut lire la section La restauration de toutes choses sur notre site.

DIX-NEUF – L’OBSERVANCE DE FESTIVALS PAÏENS

La plupart des sectes vont dans le même sens que le monde et se réjouissent avec lui. Ils célèbrent et observent le dimanche, Noël, Pâques, la Saint Valentin, Halloween, le premier mai, les anniversaires, la fête des mères, et la fête des pères.

Est-ce que Jésus et Ses disciples observeraient ces choses ? Pas du tout. Nombreux sont les témoignages des Écritures qui réfutent ces événements. Pour Dieu, ce qui importe n’est pas du tout la quantité de vie, mais la qualité, bien qu’Il puisse récompenser avec une longévité. Il ne s’agit pas de commémorer les choses de ce monde ou de cette vie, mais d’affectionner les choses d’en haut. Il ne s’agit pas d’honorer d’autres divinités, mais de L’honorer.

Lisez : L’esprit diabolique de Noël, et Le sabbat (seulement disponible en anglais).

VINGT – DES LIVRES SONT CONSIDÉRÉS COMME ÉGAUX À LA BIBLE

Les mormons ont une complète invention qui est tellement différente de la Bible, tant en esprit qu’au niveau de son contenu, excepté pour manifester un intérêt de pure forme pour des principes et des lois. Alors que la Bible est un témoignage détaillé du Fils de Dieu, et est un récit historique de parfaitement bonne réputation et vérifiable, avec documentation de prophéties qui se sont réalisées, le Livre de Mormon n’a rien, et cependant, ils lui accordent plus de crédibilité et de respect qu’à la Bible. Tromperie, que tu es puissante ! Et cependant, c’est Dieu qui envoie une forte illusion, afin que les gens croient un mensonge, et lorsque Dieu envoie une illusion, qui peut se tenir debout ou résister ? (2 Thessaloniciens 2, 11.)

VINGT-ET-UN – DÉNI DE L’ANCIEN OU DU NOUVEAU TESTAMENT

Il y a ceux qui disent que l’Ancien Testament n’est plus d’actualité, que ce n’était que pour les juifs, que Jésus-Christ nous a libérés de « la Loi et les prophètes ». Ils se trompent. Jésus et Ses disciples n’ont jamais enseigné une telle chose. Au contraire, Jésus a dit :
« Ne pensez pas que Je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. » (Matthieu 5, 17.)

Et la portion du Nouveau Testament qui parle de la période d’après la résurrection ne dit rien de tel non plus. Si l’on considère le Nouveau Testament, il est entièrement fondé sur l’Ancien et en est largement composé. Dire que nous n’avons plus besoin de l’Ancien Testament, ou bien qu’il n’est plus d’application à cause du Nouveau, c’est comme de dire qu’une fois qu’une maison est construite, les fondations ne sont plus nécessaires. C’est de la folie. Le rejet de l’Ancien Testament est le rejet de Dieu Lui-même. Jésus, lorsqu’Il citait la Loi et les prophètes, citait des paroles de vérité et de vie éternelle, ce qui ne perd jamais de sa pertinence. Ceux qui connaissent, aiment, croient et obéissent à Dieu comprennent.

D’un autre côté, il y a ceux qui, au nom de Jésus-Christ ou non, rejettent l’autorité du Nouveau Testament, certains condamnent l’apôtre Paul comme étant un charlatan, et disent que certains ou tous les livres sont faux, trafiqués, ou non inspirés par Dieu. L’application du Nouveau Testament est fondée sur la vérité que Jésus-Christ est le Messie Qui accomplit la Loi et les prophètes, elle contient ce récit, fait par des hommes qui, de leur plein gré, l’ont écrit avec leur propre sang. C’est le seul récit disponible à parler du Seigneur Jésus-Christ de façon spécifique, bien que l’entièreté de l’Ancien Testament pointe vers Lui et parle de Lui. Il est Ce dont toute la Bible s’agit. Ceux qui nient que le Nouveau Testament soit une Écriture inspirée par Dieu nient que Jésus-Christ soit le Fils de Dieu, le Messie à propos Duquel il est prophétisé dans l’Ancien Testament.

VINGT-DEUX – CULTE RENDU A LA BIBLE

Tout en étant inspirée par Dieu, la Bible n’est pas Dieu Lui-même. Nombreux sont ceux qui, cependant, se rassemblent en rendant un culte à la Bible, justifiant ce qu’ils font en se basant sur leur interprétation des Écritures, comme si le fait qu’elles soient d’inspiration divine leur conférait une infaillibilité. Ils partent du principe que la Bible est l’autorité ultime, et donc, s’ils sont d’accord avec ce qu’elle dit, ou du moins ce qu’ils disent qu’elle dit, ils doivent avoir raison. Nous pouvons dire plusieurs choses à ce sujet-là :

Premièrement, Dieu est l’Autorité Ultime, et une personne ne verra pas le Seigneur Jésus-Christ – le Chemin, la Vérité et la Vie – dans la Bible, le Livre qui contient Son Rapport Officiel à moins que Dieu ne lui ouvre les yeux. Deuxièmement, les croyances à propos de Dieu, même celles qui sont vraies, telles que « Jésus est Seigneur », sont vides et vaines à moins qu’elles ne viennent d’une connaissance personnelle de Dieu reçue au travers du don du repentir et de la foi du Christ, Qui est l’Auteur des Écritures, et par l’Esprit Duquel nous recevons la compréhension. Troisièmement, les hommes n’ont aucun droit d’interpréter la Bible, en d’autres mots, d’y ajouter ou d’en retirer des mots. Les pensées des hommes ne sont pas les pensées de Dieu. L’interprétation vient de Celui Qui a inspiré les mots :

« Sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucun homme ne peut donner de lui-même une signification particulière aux paroles des prophètes, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint Esprit que les prophètes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1, 20-21.)

Dans la congrégation du Seigneur, celle qui rend un vrai culte à Dieu, il est intolérable d’élever un autel à la Bible et de s’y prosterner comme si des pouvoirs et capacités saintes étaient impartis à la Bible, ou, pour être plus exact, à celui qui la tient en main. Les pires ennemis de Jésus étaient ceux qui faisaient exactement cela, professant suivre Dieu tout en rendant un culte à la Bible, justifiant leurs actions au moyen de leurs croyances et requérant d’autrui qu’on les honore sur ce point. Jésus les adressa comme suit :

« Vous êtes constamment dans vos Bibles parce que vous croyez que vous allez y trouver la vie éternelle. C’est l’arbre qui cache la forêt. Ces Écritures ne parlent que de Moi ! Et Me voilà devant vous, et vous ne voulez pas recevoir de Moi la vie que vous dites vouloir. » (Jean 5, 39-40 MSG.)

Donc, comment savoir si ceux qui sont, en principe, réunis au Nom du Seigneur ont leurs yeux tournés vers Lui, ou s’ils sont rassemblés en tant qu’une secte autour de la Bible, l’utilisant pour justifier le fait qu’ils font ce qui leur plaît même si c’est sans le savoir ? Comment faire la différence entre le faux et le vrai, étant donné que les deux s’attachent à l’inspiration divine des Écritures ?

Une chose est certaine, mis à part une révélation venant de Dieu : si vous y voyez d’autres des signes d’une secte mentionnés ici, vous pouvez avoir l’assurance que les mensonges du groupe ou de l’enseignant en question ne sont pas annulés tout simplement parce que ceux qui exhibent les signes disent qu’ils « suivent la Bible comme la Parole inspirée de Dieu ». En fait, faire une telle déclaration ne sert qu’à confirmer que ces signes disent la vérité. Satan vient comme un ange de lumière, et qu’est-ce qui pourrait mieux lui donner les compétences pour cette position que de déclarer que les Écritures sont divines, ce qui lui donne l’estampille d’une sainte authenticité? Ces groupes qui disent utiliser la Bible en tant que leur guide venant de Dieu, et qui cependant vont dans le sens contraire des voies de Dieu qui y sont écrites, utilisent l’autorité des Écritures pour se couvrir de ténèbres, où le prince des ténèbres – le prince de ce monde – réside, et où les simples et ignorants ne peuvent pas les discerner, eux et leurs erreurs. Même s’ils sont démasqués, ceux qui se cachent derrière la Bible revendiquent l’immunité de poursuites, comme les prêtres catholiques qui ont commis des attentats à la pudeur contre des enfants.

Souvent ces groupes religieux ou organisations font des déclarations doctrinales de foi officialisées, avec la Bible accréditée de façon évidente comme étant à la base de leur rassemblement et de l’autorité qu’ils présument exercer sur leurs membres. Voici un exemple de ce genre, le premier de douze points des croyances énoncées par L’église libre évangélique d’Amérique :

« Nous croyons : que les Écritures, Ancien et Nouveau Testaments, sont la Parole inspirée de Dieu, sans erreur dans les manuscrits originaux, la révélation complète de Sa volonté pour le salut des hommes et l’autorité Divine et finale pour la foi et la vie chrétienne. »

Jésus et les apôtres n’ont jamais dit que la Bible tenait la place prééminente dans la vie et la foi d’un croyant. Cette place ne se trouve qu’en Dieu et en Jésus. Ceux qui sont envoyés par Dieu citent la Bible et l’utilisent comme preuve et confirmation de ce qu’ils prêchent et font, mais ils ne lui attribuent pas le pouvoir d’arbitrer « la foi et la vie » parce qu’ils connaissent Celui en Qui un tel pouvoir réside.

Les hommes exaltent la Bible pour s’élever au dessus des autres, mais la Bible exalte Jésus-Christ pour la gloire de Dieu et l’édification de tous les hommes.

VINGT-TROIS – SERVICES DE GUÉRISONS ET CROISADES

Depuis quand Jésus avait-Il une QUELCONQUE sorte de service, encore moins des « services de guérisons » ? Et lorsqu’Il a guéri les multitudes, les a-t-Il persuadés de commencer par ouvrir leurs portefeuilles et sacs-à-mains pour supporter Son ministère ? Je vous le dis, Dieu va faire leur affaire aux charlatans tels que Benny Hinn, comme Il va le faire et l’a fait à Oral Roberts, Peter Popoff, et tant d’autres. Ces charlatans sont blasphémateurs et des multitudes de gens qui professent avoir la foi ont avalé leurs mensonges, leurs fausses promesses, leur donnant leurs richesses pour rien. Leur jour de paie approche.

Est-ce que tu entends ça, Benny ? Je te vois et Dieu aussi, Dont tu crois qu’Il n’existe même pas. Et la majorité du monde pentecôtiste et charismatique te mange dans la main ! Espèce de bâtard ! Tu crois que Dieu est trompé ou aveugle, ou non-existent ? Attends de voir ce qui est en réserve pour toi, espèce de menteur et voleur !

On fait difficilement plus vil que toi. Je m’attends bien à ce que tu ries lorsque tu liras ceci, mais attends et tu verras si ce que je dis est vrai ou pas. La fin des jours de tes voyages luxueux sur le dos des malades, des pauvres et sans défense approche à grands pas. Que Dieu ne permette pas que tu ailles au tombeau en paix !

VINGT-QUATRE – DÉNI DE LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST

Il y a un Dieu. Jésus-Christ est Dieu Se présentant dans la chair. Il n’a jamais été créé. Il EST LE Créateur. Il n’était pas un simple prophète, ou un bon et sage enseignant, ou quelqu’un d’éclairé ou de perfectionné en apprentissage et caractère. Ceux qui nient que Jésus-Christ est Dieu sont dans la plus grande erreur. Renier Sa divinité est Le rejeter.

Jésus Lui-même n’a pas nié Sa divinité. Lorsque des hommes Lui rendirent un culte, Il ne leur a pas interdit de le faire. Seule une Divinité est digne d’un culte. Quel homme peut se ressusciter d’entre les morts comme Jésus-Christ a prophétisé qu’Il le ferait et comme Il l’a fait ? Comme il est écrit :

« Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais Il parlait du temple de Son corps. C’est pourquoi, lorsqu’Il fut ressuscité des morts, Ses disciples se souvinrent qu’Il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. » (Jean 2, 19-22.)

VINGT-CINQ – DÉCLARER QUE L’ON EST JÉSUS-CHRIST LUI-MÊME DANS LA CHAIR D’UNE SEULE PERSONNE

Il y a ceux, hommes et femmes, qui déclarent être la réincarnation ou la manifestation physique de Jésus-Christ, à eux seuls, à l’exclusion de tous les autres. C’est purement ante (à la place de) Christ. Alors que Jésus-Christ peut apparaître personnellement à certains, comme Il l’a fait à Saul de Tarse, l’apôtre Jean, et moi, par exemple, il n’y a aucun doute qu’Il ne revient pas en tant qu’un être humain comme Sun Myung Moon, par exemple, le déclare.

VINGT-SIX – DES PERSONNES SONT ADORÉES, RÉVÉRÉES ET PRIÉES, AUTRES QUE JÉSUS-CHRIST OU AUSSI BIEN QUE LUI

L’Ancien ou le Nouveau Testament n’ont JAMAIS donné le moindre indice qu’une prière ou un culte ou « révérence » rendue à quiconque d’autre que Dieu ne soit valide. Dieu n’a jamais enseigné ou encouragé quiconque à révérer quiconque d’autre que Lui. Alors que de nombreux juifs diraient que cela disqualifie nécessairement Jésus-Christ, ils disent cela parce qu’ils ne Le reçoivent pas en tant que le Oint, le Messie, et Dieu dans la chair. Ce n’est pas Lui qu’ils disqualifient, mais eux-mêmes. « Celui qui vous reçoit », a-t-Il dit à Ses disciples, « Me reçoit, et celui qui Me reçoit reçoit Celui qui M’a envoyé. »

L’apôtre Jean, dans le livre de l’Apocalypse, témoigne de l’erreur de rendre un culte aux saints. Il s’apprêtait à rendre un culte à un saint qui lui était apparu. On lui donna l’ordre de ne pas le faire :

« Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu. Et je tombai devant ses pieds pour l’adorer. Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus : rends un culte à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus. » (Apocalypse 19, 9-10.)

Et : « C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » (Apocalypse 22, 8-9.)

Est-ce difficile de déterminer quelle secte viole cette vérité sacrée dans tout ce qu’elle fait ? Et cependant, il est impossible que cette secte admette ses péchés.

VINGT-SEPT – RÉFÉRENCE AUX « PÈRES FONDATEURS »

« Les pères fondateurs » ?  Qui sont-ils au juste, les « pères fondateurs » ?

Voici la définition tirée de Wikipédia : «  Un père fondateur est quiconque (1) enseignait des doctrines et apprentissages orthodoxes, (2) possédait une sainteté de vie, et (3) a une certaine ancienneté. »  Cette définition, bien entendu, fait référence à la chrétienté nominale orthodoxe.

Pourquoi la chrétienté orthodoxe fait-elle référence à un certain groupe d’hommes comme étant les pères fondateurs de l’église ?  Pourquoi les prophètes bibliques ou les apôtres Pierre, Jean, Jacques, Paul et les autres ne sont-ils jamais inclus dans cette liste ou n’y figurent-ils pas à la place de ceux qui s’y trouvent ?

Voici ceux qui sont invariablement cités en tant que les « pères fondateurs » (Source) :

Premièrement, il y a les trois qui sont appelés les « pères apostoliques » : Clément de Rome, Ignace d’Antioche, et Polycarpe de Smyrne.  Hum… ne faudrait-il pas commencer par citer les apôtres originaux et non les présumés successeurs ?

Ensuite, il y a ceux que l’on appelle « les pères grecs » : Irénée de Lyon, Clément d’Alexandrie, Origène d’Alexandrie, Athanase d’Alexandrie, Cyril d’Alexandrie, Jean Chrysostome, et les pères cappadociens.

Et puis, il y eut les « pères latins » : Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon, Augustin d’Hippone, et Grégoire le Grand.

La plupart de ces hommes créèrent l’Église catholique romaine.  Par exemple, l’Église catholique de Rome dit que Clément était le quatrième pape et évêque de Rome, son épitre affirmant l’autorité apostolique de Rome.

Jean Chrysostome est l’auteur de huit sermons qui promeuvent l’antisémitisme et furent utilisés par les nazis dans leur persécution des juifs.

J’ai lu certaines des œuvres d’Augustin et je sais qu’il n’est pas un homme de Dieu.  On dit qu’il croyait en la suprématie papale.

Il est parfaitement clair que l’Église catholique n’est pas l’Église de Jésus-Christ, ne l’a jamais été et ne le sera jamais.  Telle la racine, telle la sève, tel le tronc, telles les branches, les feuilles, et tel le fruit, ainsi est la racine.

Qui donc sont ces « pères de l’église » ?  Ce sont des hommes pour lesquels Christ est mort, c’est certain, étant donné qu’Il est mort pour tous ; cependant, ils ne sont pas les pères de l’Église avec une majuscule, ceux qui forment le fondement de la Vraie Église, le Corps du Christ.

Les choses sont comme suit : les prophètes bibliques et les apôtres sont les pères de l’Église, tandis que ceux qui sont énumérés plus haut sont les pères de l’église avec une minuscule.  Il n’y a que deux églises dans ce monde, la fausse et la Vraie.  Tandis que la fausse appartient à ce monde, la Vraie Église est la nouvelle Jérusalem descendue du Ciel, composée des vrais saints de Dieu.

Alors que la fausse église possède des adhésions terrestres d’hommes charnels, l’Église Céleste se compose de ceux qui sont nés à nouveau de l’Esprit de Dieu,  membres, en particulier, du Corps du Christ ; Jésus est à la Tête de l’Église et en est la Pierre Angulaire.

Pour être équitable envers certains des hommes qui sont sur cette liste, je dois apporter une clarification : il est possible qu’ils n’aient pas tous été impliqués dans l’église terrestre, fausse et charnelle, pas plus que Pierre ne fut le premier évêque et pape de Rome.  Nous devons considérer que ces hommes passent peut-être pour avoir été inclus dans des choses avec lesquelles ils ont eu peu ou rien à voir.  Il est clair, cependant, que certains de ceux qui sont sur cette liste n’étaient pas du tout des hommes de Dieu, comme Augustin.

Nous avons ici un autre véritable signe de ce qui représente une secte aux yeux de Dieu.  Alors que les vrais croyants en Christ sont catalogués comme sectes par la chrétienté nominale, ce sont ceux qui portent ces signes qui sont les sectes, en ce sens que leurs œuvres sont les leurs et non celles de Dieu, bien qu’ils les fassent au Nom de Jésus-Christ.

Si nous parlons du Corps du Christ, la Vraie Église, qui en sont donc les pères ?  La Bible est claire à ce sujet :

Ephésiens 2, 19-22.

(19)  Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
(20)  Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la Pierre Angulaire.
(21)  En Lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur.
(22)  En Lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu au travers de l’Esprit.

Avec Jésus-Christ comme Pierre Angulaire, les apôtres et les prophètes sont le fondement du Corps du Christ, l’Église de Dieu.

Sachez donc que les pères historiques de l’église habituellement cités n’ont rien fait pour établir la vraie Église de Jésus-Christ, pour autant qu’ils soient même des enfants de Dieu.

Qu’en est-il des réformés ?

Nous pouvons êtres très reconnaissants envers Dieu que la tyrannie de l’église romaine sur le monde occidental ait été brisée au Moyen Age par ceux qui se sont élevés contre la papauté.  Notons, cependant, que les hommes qui sont connus en tant que réformateurs proéminents, principalement Martin Luther et Jean Calvin, étaient les réformateurs de la fausse église, l’œuvre des mains des hommes.  Ils n’étaient pas les réformateurs de la Vraie Église, le Corps du Christ, que seul Dieu peut réformer (si nécessaire), parce que Son Église est SON œuvre et non celle de l’homme.

En effet, ces hommes sont principalement catholiques dans leurs doctrines, esprit et pratiques.  Ce ne sont pas des hommes de Dieu.  Pour en lire davantage :

Les fruits de Caïn multipliés : l’assassin Jean Calvin (seulement disponible en anglais)

L’héritage de Luther – Déchaîner l’homme du péché (seulement disponible en anglais)

VINGT-HUIT – DÉNI DES DONS ET DE LA MANIFESTATION DE L’ESPRIT SAINT AUJOURD’HUI

Romains 12 et I Corinthiens 12 font référence aux dons de l’Esprit Saint, et on en parle aussi en action dans les vies de tous les saints et des prophètes tout au long tant de l’Ancien que du Nouveau Testament. Ceux qui nient que les dons de l’Esprit Saint soient valides aujourd’hui, renient l’Esprit Saint Lui-même, Qui est le Seigneur Jésus-Christ, et Dieu.

Tous les dons étaient présents et actifs dans les vies du Seigneur et de tous ceux qui vinrent après Lui. Il n’y a aucun fondement biblique ou spirituel pour croire ou enseigner que les dons n’existent plus, et que quels que dons qui soient manifestes aujourd’hui « viennent donc du diable ». Ceux qui condamnent les dons légitimes (il y a aussi de faux dons) blasphèment contre l’Esprit Saint, et pour cela, il n’y a pas de pardon dans ce monde ou dans le monde à venir.

VINGT-NEUF – DÉNI DE LA VALIDITÉ DU FAIT QUE TOUS LES CROYANTS ENTENDENT LA VOIX DE DIEU AUJOURD’HUI

La plupart des sectes ne croient pas que chaque croyant entende la Voix de Dieu, personnellement et directement. C’est parce qu’ils ne connaissent pas le Grand Berger et Il ne les connaît pas. Ils entendront et suivront la voix d’un étranger, car ils sont eux-mêmes étrangers à la Voix de Dieu. L’argument habituel est qu’aujourd’hui nous avons la Bible complète et que nous n’avons donc plus besoin des dons ou d’entendre la Voix de Dieu. Le CRI est une telle secte, un peuple qui n’a rien de Dieu, excepté Son courroux sur eux.

Les sectes qui nient que l’on puisse entendre Dieu déclarent souvent croire la Bible et n’enseigner que ce qui se trouve dans la Bible. Cependant, nous avons montré que le CRI, par exemple, fait des assertions qui sont de pures opinions, sans aucun fondement Biblique. En vérité, ils condamnent le Seigneur Jésus-Christ et ceux qui Lui appartiennent. Est-ce que quiconque peut me dire où il est dit dans la Bible qu’entendre la Voix de Dieu en dehors de la Bible n’est pas pour aujourd’hui ? La Bible Elle-même est un récit composite de Dieu Qui parle à chaque croyant. Que c’est ridicule de renier cela tout en déclarant ne seulement prêcher qu’à partir de la Bible comme la « source finale d’autorité » ! Ce sont des menteurs et des hypocrites, dont la damnation ne traine pas mais est juste. Il est écrit à leur propos :

« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. » (2 Timothée 3, 2-5.)

Voilà. Ce sont là les principaux signes d’une secte et les plus flagrants. Il y a beaucoup d’autres erreurs et fausses doctrines qui pourraient servir de signes, mais beaucoup d’entre elles entreraient dans l’arène de l’opinion et du débat. Il n’est pas non plus vrai que les vrais croyants ont appris toutes les justes doctrines ou se sont débarrassés des fausses en une seule fois. Notre but ici a été de contraster les enseignements et les pratiques des sectes avec l’exemple clair et les enseignements du Seigneur Jésus-Christ et de la Bible lorsqu’ils sont pris dans leur plein contexte. Que ceux qui nient ces choses s’en aillent et souffrent conformément à ces mots de Jean :

« Je le déclare à quiconque entend les Paroles de la prophétie de ce Livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce Livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des Paroles du Livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du Livre de la Vie et de la ville sainte, et des choses qui sont décrites dans ce Livre. » (Apocalypse 22, 18-19.)

QUELQUES SIGNES D’UNE SECTE QUI SONT MOINS FLAGRANTS

Par « moins flagrants », je veux dire que l’on peut trouver ces signes des deux côtés. Par exemple, alors que les sectes persécutent les vrais croyants, certaines sectes persécutent aussi d’autres sectes. Cependant, le standard de notre définition reste vrai, et c’est que l’on ne trouvera jamais ces signes lorsqu’il s’agit de Jésus-Christ et de ceux qui Lui rendent un culte en esprit et en vérité.

QUI PERSÉCUTE QUI?

Les enfants de Dieu ne persécutent jamais personne, mais sont toujours persécutés, d’une façon ou d’une autre. Les sectes, pour la plupart, selon notre définition, sont rarement méprisées ou ostracisées par la société. Elles vont dans la même direction que le monde. Elles sont acceptées, reconnues, tolérées, respectées, louées, et inclues à de nombreux aspects. C’est parce qu’elles SONT le monde, religieusement et autres. Les sectes, cependant, se permettent de persécuter le juste. Elles haïssent les vrais croyants, même de façon polie, parce que les vrais croyants sont un témoignage contre eux, leur mondanité et hypocrisie.

Alors que Jésus s’éleva contre les sectes, telles que les pharisiens et les sadducéens, Lui et Ses disciples n’ont persécuté personne à cause d’erreur religieuse ou de différences. Cela ne leur a pas traversé l’esprit, mais si ça avait été le cas, Jésus condamna l’idée promptement. « S’ils vous frappent sur une joue, tournez l’autre », a-t-Il dit. Jésus fit des reproches à ceux qui suggérèrent de faire tomber du feu du ciel sur des incroyants qui ne leur étaient pas réceptifs. Si Ses disciples étaient rejetés, Il leur donna l’instruction de faire demi-tour et d’aller ailleurs. A ceux qui prirent l’épée, Il déclara : « Ceux qui vivent par l’épée meurent par l’épée. » Certaines sectes proéminentes sont célèbres pour avoir persécuté à mort, massacrant des milliers. L’histoire ne fait pas de secret du fait que l’Eglise catholique, les calvinistes, les luthériens, l’Eglise d’Angleterre, et autres ont beaucoup de sang sur les mains.

Note : Bien que je reconnaisse que tout au long de l’histoire il y a aussi eu des sectes qui ont été persécutées, il serait difficile de trouver de vrais croyants qui ont persécuté quiconque. Je n’en connais pas d’exemple, Bibliquement, historiquement, ou personnellement.

Lisez : Les persécuteurs et les persécutés (seulement disponible en anglais).

DÉPENDANCE ET FOI EN UNE DOCTRINE HISTORIQUE, CONVENTIONNELLE ET RELIGIEUSE

Des millions de gens qui professent avoir foi en Christ ont foi non en Christ Lui-même, bien qu’ils disent qu’ils l’ont, mais en des doctrines qu’ils disent être chrétiennes et Bibliques. Ils croient ces doctrines parce que la majorité des chrétiens le font et ce depuis de nombreux siècles. Plus quelque chose est vieux, plus cela semble légitime et faisant autorité aux yeux du monde, à l’homme charnel. Leur foi repose sur la taille, l’âge, la popularité ou quoi que ce soit d’autre que la Personne de Jésus-Christ. Cela ne veut pas dire que la vérité soit nouvelle. La vérité a toujours été, et sera toujours.

MINISTÈRES DE PROXIMITÉ SPÉCIALISÉS

« Je me fais tellement de soucis pour la jeunesse d’aujourd’hui » entend-on depuis des générations. « La Jeunesse pour Christ » est une secte de ce genre. C’est vrai, la jeunesse a besoin d’entendre l’évangile. « Nous devons toucher les étudiants sur les campus », a dit un autre, et cela nous donne « Croisade pour Christ sur Campus » et « Confrérie Chrétienne Interuniversitaire ». Oui, les étudiants ont besoin d’entendre l’évangile. D’autres, comme l’Armée du Salut, fondée par William Booth, allèrent vers ceux qui sont dans les quartiers pauvres. Eux aussi ont besoin d’entendre l’évangile. « Les femmes ont besoin de se réunir », a-t-on dit, et nous avons « Le Rayonnement des Femmes ». Les hommes d’affaires ont besoin de se réunir, et donc nous avons « La Confrérie Internationale de l’Évangile Complet des Hommes d’Affaires » ! Nous devons tout sacrifier et prêcher l’évangile au monde, et donc nous avons « Opération Mobilisation ». Il y a des ministères d’hôpitaux spécialisés, des ministères pour les personnes âgées, les prisonniers, les lépreux, les handicapés et bien plus. Tous ont besoin que l’évangile leur soit prêché, mais il y a une différence entre les œuvres des hommes au Nom de Dieu et l’œuvre de Dieu par des hommes.

Ce sont toutes des organisations formelles, enregistrées auprès du gouvernement, faisant ce qui leur plaît au Nom de Jésus-Christ. David fait référence à tous ceux-là :

« Quant aux actions des hommes, par la Parole de Tes Lèvres, je me suis gardé des voies de l’homme violent. » (Psaumes 17, 4.)

Jésus et Ses disciples ne se sont pas spécialisés dans des segments de la société. Toute la vie était une préoccupation, le monde entier était le focus, et cela incluait tous les âges, races, les deux sexes, et les gens de tous les horizons, riches et pauvres, esclaves ou libres, malades ou sains. Toute vraie évangélisation est une œuvre de l’Esprit de Dieu par des hommes et non « d’hommes par Dieu » (usant Dieu pour faire ce qui leur plaît).

Nous savons de quoi nous parlons. Sur le même thème et dans le même esprit que ce document, je voudrais finir avec ces mots du bien-aimé apôtre Jean :

« Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. » (1 Jean 4, 6.)

Pour ceux qui désirent rendre un culte à Dieu en esprit et en vérité :

« Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et Je marcherai au milieu d’eux ; Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout Puissant. » (2 Corinthiens 6, 16-18.)

Et : « C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par Son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à Lui, hors du camp, en portant Son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » (Hébreux 13, 12-14.)

Combattant pour la foi qui a été une fois transmise aux saints,

Victor Hafichuk et Paul Cohen

Retour à la liste des articles disponibles en français.

 

The “Super Apostle” Test Condemns Christ

Victor takes the “Super Apostle Detector” test, also answering how the Lord would respond to such questions according to the Scriptures. A problem is soon seen. This test, designed to identify dangerous cults, condemns the work of God as a dangerous cult. And so it is to all of nominal orthodox Christian religion, just as Christ Himself was hated, persecuted, and crucified by practitioners of the same.

 

 

Subscribe
Notify of
0 Comments
Inline Feedbacks
View all comments

Provide your email if you would like to receive periodic correspondence from us.



0
You can leave a comment herex
()
x